je n'ai pas dit qu'il n'y avait qu'une manière de transmettre l'enseignement... même si je trouve que le plus simple, c'est de se passer d'intermédiaire et d'aller directement au pied du maître et de lire ses ouvrages si on a suffisamment d'enthousiasme ou d'inquiétude spirituelle. Mais on peut aussi si on préfère le travail pré-maché, passer par exemple par les pages didactiques de votre site, ou par mon forum qui se veut en partie une Collection de Passages des Oeuvres de Samael Classés par Thèmes pour Approfondir tous les Aspects de la Gnose.Lot a écrit :Lorsque tu dis :
« Maintenant, c'est vrai que si on se donne le rôle de missionnaire gnostique dans la vie réelle ou sur le net, on se doit de connaître sur le bout des doigts les subtilités de la gnose pour transmettre l'enseignement correctement ou le plus correctement possible.
Si maintenant votre prochain ne vous préoccupe pas et que vous ne comptez que vous développer vous-même, bien que ça me semble illusoire parce que vous sautez sur la clef du sacrifice pour l'humanité, vous pouvez vous dispenser de tout lire. »
Pardonne-moi de te dire qu’à mon avis, ces phrases sont du pur dogmatisme avec un brin de fanatisme, parce qu’il n’existe pas une seule manière de transmettre l’enseignement.
Un jour, j’ai reçu un mail d’insulte d’un instructeur, me disant que comme je n’appartenais pas à son organisation j’étais un menteur, un illusionniste, un mégalomane ou que sais-je encore.
Pour voir l’illusion ou l'illusoire, il faut en être soi-même libéré.
Il est très dangereux, comme l’a indiqué notre frère Pascal, de créer des codes moraux d’enseignement.
L’opinion qu’on s’est forgée de la Gnose n’est pas la Gnose.
La Gnose est l’Etre, ce n’est pas l’intellect.
Je disais seulement que le missionnaire devait au mieux connaître la gnose, parce que le missionnaire est chargé de la transmettre, qu'il ne peut pas se permettre de donner des informations inexactes, ce qui a eté mon cas en voulant jouer les petits professeurs comme je l'ai indiqué...
tiré de message au coordinateur d'Oscar Uzcategui : http://www.esnips.com/doc/0f632255-4077 ... teur_AGEAC
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Q. En résumé, quelles vertus devrait, selon toi, posséder le bon missionnaire ? R. Bon, il y a un très beau discours du Vénérable Maître Samael prononcé au Congrès de Guadalajara,
au Mexique, en 1976. Là, il a déclaré ce qu'était, pour lui, un missionnaire. Dans ce discours si beau, il disait: «Nous voulons des missionnaires qui soient profonds, qui soient mystiques, qui aient une fian-cée, et que cette fiancée s'appelle Uranie, qui est la nuit étoilée, qui soient autant scientifiques que poètes, qui aient aussi une volonté de fer, ainsi que la mystique dans leur cœur, comme le frère François d'Assises ». Des missionnaires qui aillent de porte en porte, marchant en sacrifiant leur amour-propre, leur autoconsidération, leur auto-image, qui marchent à l'encontre de tout ce qui est de l'égocentrisme et que cela ne dérange pas que quelqu'un leur ferme la porte au nez, parce que d'autres, en re-vanche, la leur ouvriront de tout cœur.
Le missionnaire doit connaître à fond l'Enseignement, être un étudiant permanent du Cinquième Évangile, sans quoi il commence à improviser, et cela le fait tomber dans la mythomanie. Le missionnaire doit faire preuve d'abnégation, savoir accepter les choses comme le Père les lui envoie, chaque jour, dans sa tâche de missionnaire. Il doit être résigné, connaître ses forces et ses faiblesses, ne jamais se mettre plus de médailles que celles qu'il a, ni, non plus, se dévaloriser ou tomber dans le découragement. Le missionnaire doit être humble dans ses gestes, humble dans ses opinions : les missionnaires deviennent insupportables quand ils veulent imposer la Gnose aux autres «à coups de gourdin». Ces missionnaires gâchent la Gnose, ils détruisent la Gnose.
Le missionnaire doit être avant tout un chevalier, une dame, une personne très humble, et surtout, chose très importante, le missionnaire doit être une personne d'une patience infinie, par-ce qu'il est amené à vivre beaucoup de situations conflictuelles qu'il ne vivait jamais auparavant, et s'il n'a pas la patience et l'humilité suffisantes, la mission sera un échec. C'est pourquoi le Maître Samael disait, et nous le répétons encore: « La pa-tience est l'échelle des gnostiques, et l'humilité est la porte de leur jardin ». Méditons sur ces paroles, nous tous qui sommes missionnaires, scrutons-les parce que cette simple phrase ren-ferme un énorme traité de psychologie. Nous attendons du missionnaire qu'il soit, avant tout, discipli-né avec lui-même. Qu'il ne soit pas un tyran, mais une personne disciplinée qui, avec amour, fera comprendre aux étudiants la nécessité de l'ordre. Un missionnaire discipliné n'a jamais son matériel en désordre. Un missionnaire discipliné communique toujours avec ses frères, parce qu'il comprend ce qu'est la disci-pline de l'Armée du Salut Mondial. Un missionnaire discipliné ne tombe jamais dans l'intolérance. Un missionnaire humble et discipliné donnera toujours ses opinions avec beaucoup de pré-cautions, sans s'imposer aux autres. Voilà le type de missionnai-res qu'attend le Maître Samael. ///
désolé si j'ai manqué à cela.
D'autre part, je n'ai pas rencontré mon être Interne (comme tu l'as fait) parce que je manque peut-être de certaines qualités, et cela serait peut-être préférable avant que je cherche à guider les autres puisque tu vas me dire qu'un aveugle qui mène un autre aveugle ne va jamais bien loin... mais également celui qui croit sans avoir vu, n'en sera-t-il pas davantage gratifié (la seule chose qui est importante c'est qu'il croit au vrai enseignement, s'il se trompe, il perd tout son temps) :
///R. Il ne fait aucun doute qu'elle a une très grande relation. L'humilité est la porte du jardin des gnostiques et la patience est l'échelle de ce jardin, dit le Maître Samael. Un missionnaire qui a toujours une attitude humble est un missionnaire qui rencontrera rapidement son Être Réel. Car c'est une personne qui est d'avance disposée à détruire son amour-propre, son intolé-rance, son autoconsidération, son automérite. Et ainsi, la per-sonne avance plus rapidement. Nul doute qu'un missionnaire qui renonce à ses caprices personnels, un missionnaire qui est toujours disposé à aller là où c'est nécessaire, où on lui demande de partir, est un missionnaire qui est en train de travailler à fond l'orgueil mystique, l'arrogance, la suffisance et la colère. Évi-demment ce missionnaire parcourra son chemin à pas de géant. ///
Je sais parfaitement que tu as avancé sur le chemin alors que moi je suis encore dans la théorie, dans l'illusion comme tu dis... J'épouse l'enseignement de Samael que tu avais rejeté quand tu avais lu ses livres plus tôt dans ta vie, avant de revenir à lui en te tournant en premier lieu vers l'intérieur. Moi, je passe d'abord pas l'adhésion du mental avant de me tourner vers l'intérieur pour casser justement ses résistances, c'est un cheminement peut-être plus long et peut-être pas obligatoire, puisque le mental est une prison dont je devrais me libérer. ça fait déjà deux chemins différents, le tien et le mien.
Lot, précise ce qui te gêne dans ces deux phrases que j'ai osé proférées :
Phrase A : Maintenant, c'est vrai que si on se donne le rôle de missionnaire gnostique dans la vie réelle ou sur le net, on se doit de connaître sur le bout des doigts les subtilités de la gnose pour transmettre l'enseignement correctement ou le plus correctement possible. [expliquée par les propos d'Oscar : Le missionnaire doit connaître à fond l'Enseignement, être un étudiant permanent du Cinquième Évangile, sans quoi il commence à improviser, et cela le fait tomber dans la mythomanie.)
Phrase B : Si maintenant votre prochain ne vous préoccupe pas et que vous ne comptez que vous développer vous-même, bien que ça me semble illusoire parce que vous sautez sur la clef du sacrifice pour l'humanité, vous pouvez vous dispenser de tout lire.
la phrase B, quant à elle fait référence à la citation de Samael qui dit que celui qui ne s'occupe que de son propre avancement spirituel sans s'occuper des autres n'avancera pas... Je pense respecter le sens même si ce n'est pas la citation exacte.