Le prix de l'Initiation

L'éveil de la conscience est une révolution de la conscience. Parlons-en ici.

Modérateur : Noe

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Hors ligne Lot
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Le prix de l'Initiation

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Chers Amis,

Depuis plusieurs jours, je m’interrogeais sur différents événements qui se sont produits dans ma vie.
J’ai pour habitude de ne pas chercher de réponse lorsque je formule une question destinée à mon Intime.
Cette demande émane de mon cœur et mon cœur attend que l’Etre daigne me répondre s’il entend ainsi.

Pour ce faire, il est nécessaire d’être correctement « aligné » avec le double courant d’énergie qui circule en bas vers en haut et en haut vers en bas.
Un détachement effectif et spontané de la pensée est requis pour créer cet « espace d’accueil » à la réception de tout message.
Ce détachement est le fruit d’une certaine compréhension intuitive du fonctionnement de la pensée.
Lorsque nous captons les fameuses perceptions instinctives de la vérité de n’importe quel phénomène, c’est comme si nous recevions le pain de la sagesse.
Ce pain ne saurait être confondu avec un quelconque raisonnement, projection, analyse, ou toute forme de cognition mentale.
Une puissante lucidité est indispensable pour séparer « le bon grain de l’ivraie ».

Ainsi que nous l’enseigne Platon dans son célèbre « mythe de la caverne », il est tellement facile de confondre les ombres projetées sur l’écran du mental par la petite flamme de l’intellect avec la Lumière du soleil de L’Esprit que nous ne voyons pas.
Dans ce monde absurde, la vérité est que tout ceux qui ont vu la Lumière ne sont pas crus, on les qualifie de tous les mots (et de tous les maux) et on les jette en prison. Les fantasques prospèrent sur notre planète en interprétant selon leur propre fantaisie les innombrables ombres projetées dans leur caverne mentale.
« Ce que nous pensons forment notre réalité » a dit Gautama le Bouddha.
Que pensons-nous?
Pensons-nous que le New Age et son ensemble hétéroclite de théories provoquera un éveil spirituel de l’humanité ? Pensons-nous que ses suiveurs sont de doux rêveurs ou de dangereux manipulateurs ? Pensons-nous qu’il suffit d’être un « bon »chrétien, un « bon » juif ou un «bon » musulman… pour être sauvé ? Pensons-nous que tout ce jargon spiritualiste est une perte de temps ? Pensons-nous que l’homme deviendra sage avec le temps ou qu’il s’auto-détruira ? etc., etc., etc…
Nous pensons tant de choses, nous avons accumulé tant de matériel intellectuel.
La manière dont nous pensons a une action directe sur notre perception du monde.

Internet est devenu le lieu de tous les échanges instantanés où se confrontent tous les points de vue.
Il existe des millions de forums, blogs, sites, à travers le monde qui s’expriment 24h/24h sur tous les sujets.
Toutes ces tribunes ont pour fondement que la pensée est le nec plus ultra, qui justifie que chaque personne détienne sa propre vérité.
Participer à ces forums est comme participer à un débat politique et sauf cas exceptionnel, il y règne le désordre et la confusion des langues.
Il y a une excitation malsaine à vouloir exposer son point de vue à tout bout de champ, à se voir confirmer ou réfuter ses idées.
Nous disons que penser est aussi différent de connaître, qu’avoir soif et boire.

La Gnose est la connaissance directe des phénomènes sans l’intervention de la mécanique intellectuelle.
Si nous nous proposons de connaître la vérité sur l’homme de Cro-Magnon, nous ne le lisons pas dans un livre, nous rentrons en méditation profonde.
Lorsque le mental est en silence, la concentration est pleine, une et totale, et nous accédons à l’état qualifié « d’illuminé ». Il est possible de pénétrer avec sa conscience, de manière positive, dans la mémoire du monde et de revivre les scènes du plus lointain passé.
Si nous voulons apprendre, sans aucun intermédiaire, quelles sont les conditions requises pour recevoir l’initiation et bien, nous faisons de même.
Comment nous serait-il possible de connaître si nous sommes remplis de nous-mêmes ?
Il faut faire le grand nettoyage, vider complètement le récipient pour recevoir le vin nouveau de la connaissance.
Le récipient est le mental rempli de tous nos préjugés, hypothèses, principes et opinions contradictoires.
Nous adorons nos théories et préférons les ténèbres à la lumière qui cruellement nous éblouit.
Nous n’aimons pas entendre que nous sommes ignorants, vaniteux et incapables avec nos si belles théories de vérifier la réalité des pouvoirs psychiques, des mondes supérieurs, de la vie du Christ, de Bouddha ou de Mahomet.
La plupart prenne refuge dans la fantaisie, le rêve éveillé, le channeling, la pensée positive, la croyance aveugle, ou pire la mythomanie voire carrément la folie.

Pour accueillir la Vérité, une et indivisible, il n’y a qu’un seul chemin : la mort mystique, la mort ésotérique.
La mort mystique, le sacrifice de nos passions animales, et la compassion en action pour nos frères d’infortune, n’intéressent personne ou si peu.
Cela ne doit pas nous décourager pour autant parce que le Grand Architecte de l’Univers nous confère à chacun la liberté de choix.
Nous avons le droit de choisir d’être ou ne pas être.
Ce serait de la pure tyrannie si tout le monde devait obligatoirement suivre le chemin annoncé par le Christ : «Renie toi toi-même, prends ta croix et suis-moi ! ».
Dans le « reniement de soi » se crée de nouvelles possibilités. L’une d’elles est de recevoir ce que nous appelions plus haut le pain de la sagesse.
Dans l’état d’alerte nouveauté, nous sommes réceptifs à tout mouvement interne et externe.

Après cette longue digression destinée à ceux qui ne seraient pas familiers avec certains concepts « gnostiques », alors que je marchais sur ce boulevard Parisien, le mental disponible au nouveau, fut déposée dans ma conscience la réponse à mes questions.
« L’initiation a un prix, et ce prix est le sacrifice de notre vie. »
Si nous étions sincères avec nous-mêmes, nous remarquerions que ce que nous voulons vraiment dans toutes nos études spirituelles, c’est changer notre personnalité en une autre supérieure, une personnalité plus ésotérique, plus mystique, dotée de pouvoirs merveilleux que nous dispenserions avec magnanimité…
Nous sommes prêts à nous « développer » pour cela, faire des efforts, changer nos habitudes par de nouvelles plus spirituelles, mais sommes-nous à ce point attentifs pour déceler qui est à l’œuvre dans tout ce chambardement ?
L’Initiation authentique exige le sacrifice de notre personne, la mauvaise et la bonne, l’inférieure et la supérieure qui ne sont qu’une seule et même chose, une farce de l’ego.

Que signifie le sacrifice de notre personne dans la pratique ?
Nous cessons de faire notre volonté personnelle et égoïste, nous disparaissons peu à peu pour que notre Etre puisse agir en nous de manière permanente.
Nous connaissons personnellement le cas d’un initié qui le jour où il s’engagea sur le chemin, perdit tout ce qu’il avait, sa maison, sa voiture, son travail, tout son argent et le plus grave sa santé…
Ce frère se retrouva « dans la rue » comme un miséreux, rejeté par sa propre famille et souffrant de surcroit de multiples maux physiques.
N’importe quel individu qui convoite l’initiation ne pourrait concevoir de telles épreuves, il ne saurait en être question et irait jusqu’à proclamer que ce frère est un cas perdu.
Pourtant la sagesse populaire ne dit-elle pas que les apparences sont parfois trompeuses ?

Vous qui souhaitez plus que tout au monde prêter serment dans l’Eglise gnostique devant la hiérarchie des Maîtres de la Grande Loge Blanche, sondez-vous profondément !
Etes-vous certain de ne pas défaillir si du jour au lendemain tout ce que vous avez construit s’effondre comme un château de sable ? Si on vous retire ce que vous avez de plus cher ?
Etes-vous prêts à tout abandonner ?
Nous ne savons pas ce qui se passera pour chacun mais une chose est certaine c’est que nous devons êtes éprouvés d’une manière que toute personne « sensée » qualifierait de terriblement désagréable.
L’ego n’aime pas perdre le contrôle des événements et fera tout pour stimuler des crises psychologiques.
Pour accepter sereinement de telles épreuves, il faut comprendre profondément que nous ne sommes que des instruments de l’Etre.
Dés que nous sommes reçus dans le temple des apprentis des mondes supérieurs, notre vie ne nous appartient plus.
La règle que le Divin Maître François d’Assise nommait « la Sainte Obéissance » devient irréversible.
Ce serment d’obéissance est réellement terrible et la Loi le mettra à dure épreuve.

Si nous fuyons les situations désagréables pour nous protéger alors que l’Etre exige que nous nous y soyons soumis, c’est que notre heure n’est pas encore venue.

Que votre méditation soit profonde,
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"

Hors ligne venus
#2
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Re: Le prix de l'Initiation

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Voici un bon article qui parle de la Mort Mystique par Samael A.W l'avatar de l’ère du Verseaux

http://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr/ ... stique.php

La Révolution de la Dialectique.

Bonne lecture.
« Seigneur, je ne suis pas digne de recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri ! »

Hors ligne Lot
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Re: Le prix de l'Initiation

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Chère Sœur dans la Gnosîs,

Ce chapitre que tu offres à notre réflexion est terriblement douloureux, mais la douleur de se voir soi-même contient un potentiel de sagesse que nous pouvons libérer.
Il est douloureux d’observer toutes nos contradictions internes, nos faiblesses, notre manque de continuité de propos, la manière dont nos agrégats psychiques nous contrôlent, etc., etc.
Sans la sagesse reçue de l’Etre, cette observation pourrait nous conduire à l’hôpital psychiatrique pour peu que nous soyons fragiles psychologiquement.

Il serait une erreur de considérer que « nous » sommes différents de ces autres personnes qui après avoir juré fidélité sur l’autel de la Gnose se sont retirés dans l’indignation générale.
Notre propre expérience nous a prouvé que nous sommes tous pareils, que nous suivons tous le même chemin de trahison, et que sans l’assistance divine pour nous relever et nous pardonner nous serions inéluctablement condamnés.
Un jour quelconque, il nous faut recevoir la compréhension du magnifique épisode relaté dans les évangiles, de cette femme adultère sauvée de la lapidation par le Christ proclamant : « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ! ».
Mais nous oublions la suite : « va et ne pêche plus ! »
Se reconnaître dans la femme adultère car l’ego adultère sans cesse, reconnaître que nous avons le moi pêcheur est essentiel.
Comprendre que le Christ est Pardon et qu’il nous pardonne si nous cessons de pêcher contre « l’Esprit-Saint » est la deuxième étape de cet enseignement évangélique.

Il est clair que seul celui ou celle qui se considère comme une « prostituée » peut comprendre le miracle du Pardon Christique et abandonner le sentier de perdition.
Cette saine lucidité nous permet aussi de ne pas nous « intoxiquer » avec l’enseignement. S’intoxiquer avec l’enseignement, c’est nous approprier de manière fallacieuse la connaissance d’autrui.
Plus nous nourrissons l’intellectualisme, plus les désillusions seront sévères et les échecs fracassants.
L’énergie négative ainsi accumulée est une bombe à retardement qui explosera tôt ou tard dans notre vie sous forme de dépression, défaitisme, scepticisme, violence, neurasthénie…
Si nous pensons de nous-mêmes le meilleur, identifiés à l’excellente et fausse image de soi, jamais nous ne pourrons nous rendre réceptifs à l’énergie divine du pardon.
Nous vivrons toujours dans l'exagération des contraires.
Cette fausse image de soi nous conduit à ne jamais reconnaître que nous sommes « indignes » et ce manque cruel de réalisme, qui équivaut à un esclavage aveugle de nos contradictions intimes, fait que nous ne prenons jamais la mesure de ce que signifie l’engagement.

Notre engagement n’est qu’un feu de paille tant que nous n’avons pas développé une vision exacte de soi.
Nous devons intégrer dans notre conscience que nous engager relève de la gageure, d’un défi irréalisable, tant que ne nous sommes pas situés sur l’échelle de l’Etre.
Si nous étions réalistes, jamais nous n’abandonnerions le chemin, parce qu’en toute lucidité, il est impossible d’attendre la moindre lumière de nous-mêmes.
Ce cru réalisme nous apprend à renoncer aux fruits de nos actions.
Le développement naturel du renoncement est la mort mystique, la mort de nos agrégats psychiques.

En synthèse, le « mea culpa »du cœur, l’accueil de la grâce du pardon et ne plus jamais nous retourner parce que nous acceptons volontairement de mourir à nous-mêmes, marquent notre entrée dans les mystères majeurs de l’initiation.

L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"

Hors ligne germinal
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Re: Le prix de l'Initiation

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C'est magnifique Lot, vraiment superbe...
Je confirme par expérience que lorsqu'on oublie notre nature égoïque et notre misère intérieure, on se sur estime et on ne voit plus l'utilité de rester en dévotion et de demander pardon à chaque instant à notre mère divine. En me surestimant, du moins en oubliant ma vraie nature et en pensant juste que "je suis quelque'un de normal qui tente de s'éveiller", je ne comprends plus l’intérêt de mourir à moi même, de tout renoncer. Je ne comprends plus l'importance de chaque action et pensée, j'oublie son origine, et c'est l'erreur à ne pas commettre, d'oublier que je suis une somme de Mois, rien d'autres, cela devrait me faire honte.

Bonne journée,

Hors ligne Jean Pascal
#5
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Re: Le prix de l'Initiation

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germinal a écrit :Je confirme par expérience que lorsqu'on oublie notre nature égoïque et notre misère intérieure, on se sur estime et on ne voit plus l'utilité de rester en dévotion et de demander pardon à chaque instant à notre mère divine. En me surestimant, du moins en oubliant ma vraie nature et en pensant juste que "je suis quelque'un de normal qui tente de s'éveiller", je ne comprends plus l’intérêt de mourir à moi même, de tout renoncer. Je ne comprends plus l'importance de chaque action et pensée, j'oublie son origine, et c'est l'erreur à ne pas commettre, d'oublier que je suis une somme de Mois, rien d'autres, cela devrait me faire honte.
Se surestimer est une tentation dans laquelle on tombe sans s'en rendre compte. On peut croire s'en "être sorti", la subtilité mentale est sans limite.

Le Maître avait une belle expression : "l'humilité est une fleur très fragile".
"Les gens convoitent la vertu précieuse de l’humilité. Ces pauvres gens ne veulent pas comprendre que l’humilité est une fleur très fragile. Il suffit que nous nous sentions satisfaits de cette vertu pour qu’elle cesse d’exister en nous".

CONFÉRENCE N°32 : PSYCHOLOGIE GNOSTIQUE DES FAUX SENTIMENTS.
Ce que je suis en train de vous dire est terrible, douloureux, mais c'est la vérité. POUR UN FAUX SENTIMENT DU MOI, NOUS POUVONS PERDRE INTÉGRALEMENT TOUTE NOTRE EXISTENCE. Car si nous passons 20 ans, 30 ans, 40, 50, et 60 ans, et que nous arrivons à 80 ans (si jamais nous y arrivons, car beaucoup meurent avant 80 ans) avec ce même faux concept ou, pour être plus clair, ce même Faux Sentiment du Moi, ce Faux Sentiment que nous avons du Moi nous embouteille complètement dans l'Ego et finalement nous mourons sans avoir fait un seul pas en avant.

Nous avons tous le droit d'ASPIRER à l'ILLUMINATION, mais nous ne devons pas non plus convoiter l'Illumination. Avant de la convoiter, nous devons nous occuper de la DÉSINTÉGRATION DES AGRÉGATS PSYCHIQUES que nous portons en nous ; nous devons surveiller de manière intensive ce Faux Sentiment du Moi, l'annihiler parce qu'il peut nous faire stagner, il peut nous amener à l'auto-tromperie, il peut nous faire croire que nous allons très bien. Ce sentiment peut nous faire croire qu'il est la Voix de la Conscience alors qu'en réalité, c'est la voix de l'Ego.


Et,

extrait de Rose+Croix de Arnold Krumm-Heller, chapitre 16 La Méchanceté :
Mère ! - dit-il les dents serrées - S'il ne s'agissait pas de toi, je dirai : « Quelle honte qu'il puisse exister un tel manque de sentiments. »

Le serpent se mord la queue.

Hors ligne Jean-François
#6
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Re: Le prix de l'Initiation

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Pour illustrer ce passage :
Lot a écrit :Que signifie le sacrifice de notre personne dans la pratique ?
Nous cessons de faire notre volonté personnelle et égoïste, nous disparaissons peu à peu pour que notre Etre puisse agir en nous de manière permanente.
Nous connaissons personnellement le cas d’un initié qui le jour où il s’engagea sur le chemin, perdit tout ce qu’il avait, sa maison, sa voiture, son travail, tout son argent et le plus grave sa santé…
Ce frère se retrouva « dans la rue » comme un miséreux, rejeté par sa propre famille et souffrant de surcroit de multiples maux physiques.
N’importe quel individu qui convoite l’initiation ne pourrait concevoir de telles épreuves, il ne saurait en être question et irait jusqu’à proclamer que ce frère est un cas perdu.
Pourtant la sagesse populaire ne dit-elle pas que les apparences sont parfois trompeuses ?
Voyons ce que le VM Rabolu nous enseigne sur le prix de l'initiation. C'est risquer le tout pour le tout, un peu comme à l''époque de Jésus Christ, quand celui-ci disait au riche : abandonne ta fortune et suis-moi. Cela ressemblerait davantage au modèle du missionnaire.

Q : Alors je ne comprends peut-être pas l'espagnol lorsque vous parlez de ""risquer le tout pour le tout" ?

R : ça signifie tout risquer, risquer sa vie, risquer ce qu'il faut, la richesse ou n'importe quoi.

Q : Tout donner ?

R : Tout !

Regardez, j'ai commencé le chemin comme n'importe quelle autre personne commune et courante, et il est arrivé un moment où, si j'avais dû laisser ma femme, ou plutôt si ma femme n'avait pas suivi dans ma décision, je l'aurais laissée, car mon but était clair. J'ai réparti mes biens et je n'ai même pas gardé cent pesos pour moi. J'avais deux voitures, deux terrains et j'ai tout réparti entre les enfants sans garder une pièce de monnaie pour moi sauf ma valise avec mes vêtements et rien d'autre, il ne m'est resté ni maison, rien.

Alors j'ai dit à ma femme : "Est-ce que tu me suis ou pas, car moi je vais faire ma révolution et je vais faire ce que je dois faire, ce pourquoi je suis venu ici ; si tu me suis d'accord, sinon au revoir. Pourquoi ? C'est ça risquer le tout pour le tout. Une révolution comme ça, sans peur de la vie, du qu'en dira-t-on, ni de rien !

Q : Maître, lorsque vous quittiez le pays pour donner l'enseignement partout, votre femme partait avec vous ?

R : Non ; la première fois, je suis parti tout seul pendant deux ans et savez-vous avec combien d'argent ? Avec douze pesos colombiens pour faire une tournée internationale ! Faites bien attention. Il faut être un téméraire pour faire ce genre de choses ! Je n'avais même pas de valise pour mettre mes vêtements, j'ai mis le peu de vêtements que j'avais dans un sac de farine, j'ai mis la dedans quatre chiffons et je suis parti à l(étranger. On me disait "fou", et (moi, je disais] : "Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, j'irai où je dois aller!". Et aujourd'hui me voici ici ; est-ce que je suis mort de faim ? Non ! C'est ça être révolutionnaire. C'est ce que nous avons besoin de faire, risquer le tout pour le tout. Voilà !

Q : pendant tout ce temps à l'étranger, avez-vous pu travailler dans l'Arcane ?

R : Non.

Q : Et ce travail alors ?

R : ce travail a stagné pendant ce temps.

Q : Et une fois de retour, vous l'avez repris ?

R : Bien sûr, on récupère...


De même, voyons comment ont commencé Samael et un autre gourou dont on ne connait pas le nom :

Sur ce chemin, mes chers frères, il y a des processus douloureux, très douloureux. Celui qui désire COMMENCER AVEC SUCCÈS doit commencer PAR QUELQUES SACRIFICES PHYSIQUES, DISCIPLINAIRES...

J'ai commencé, dans mon existence actuelle, en parcourant quelques pays entiers à pied, sans le moindre centime en poche, en dormant dans les montagnes, enveloppé dans mes propres « chiffons » pour panser mes plaies, arrivant dans des villages sans argent ou bien me couchant là, sous les auvents des maisons (lorsque les maisons possédaient de tels toits ou auvents, car, à l'heure actuelle, les constructions sont devenues si cruelles que si quelqu'un se trouve sous la pluie, il n'a pas d'autre solution que de la supporter ; voilà la cruauté de notre époque !)...

Et je ne regrette pas d'avoir parcouru des pays entiers sans argent ; je ne regrette pas d'avoir souffert la tourmente et les ouragans ; je ne regrette pas d'être arrivé dans des villages où personne ne me connaissait, sans un centime en poche...

C'est ainsi que j'ai commencé et ça m'a beaucoup servi. J'ai commencé d'une manière naturelle ; mon père qui est en secret a voulu que je commence ainsi et ainsi j'ai commencé. À d'autres, il leur est arrivé de commencer ainsi, car leur gourou l'avait établi ainsi pour leur bien...

Je connais le cas d'un gourou aux yeux noirs pénétrants et à la moustache noire, qui a organisé une caravane avec ses disciples. Il a parcouru des pays entiers pour arriver en Perse depuis la Russie ; hommes et femmes cheminaient dans la neige, quelques-uns avec les pieds nus, ensanglantés, dormant dans les montagnes, exposés aux loups, mais fermes dans la discipline. Et, ils sont arrivés comme ça, dans ce pays de Perse, simplement pour trouver une maison inoccupée où vivre...

« Sottises », me direz-vous ! « Comment est-il possible de voyager à travers les montagnes et dans le froid avec un groupe de personnes qui souffrent, en dormant la nuit dans les forêts, exposées aux loups et à l'hiver ? Dans quel but (cela peut sembler incongru) ? Pour arriver finalement dans une maison qu'ils ont louée ? Pour faire cela, on n'a pas besoin de tout ceci ; pour ça, le voyage aurait pu se faire dans une merveilleuse automobile ou en avion »...

Le gourou savait ce qu'il faisait : si le disciple virait à droite, le gourou tirait à gauche ; et si le disciple tirait à gauche, le gourou lui tirait les rennes, comme à un cheval, pour qu'il vire vers la droite... Et, en souffrant un peu, ses disciples se forgèrent, dès le début, dans la dure discipline, et ils s'avérèrent remarquables...

À moi aussi, il m'appartint de me forger, au début, dans cette dure discipline ; mon Père qui est en secret le voulut ainsi. Je ne l'avais pas compris ; j'ai compris bien plus tard, avec le temps, qu'il avait suivi avec moi le même processus qu'ont suivi tous les « Gurujis » des temps jadis qui, avant tout, soumettaient les étudiants à ces dures épreuves ; et il ne fait aucun doute que les étudiants qui sont passés par ces mêmes épreuves ont été remarquables...

passage extrait de http://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr/ ... ur-Vie.php

Le VM Samael Aun Weor et le VM Rabolu ont tous deux commencer à traverser le pays sans un sou en poche... Mais c'est leur Intime qui a voulu qu'ils commencent ainsi. En tout cas, cela leur a réussi. On dirait qu'ils ont devancé l'épreuve ou s'y sont jetés à corps perdu. Maintenant, faut-il que ce soit pareil pour chacun d'entre nous et combien sont prêts ?

Hors ligne Lot
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Re: Le prix de l'Initiation

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Chers Amis,

Merci à nos frères Gemani de s'exprimer sur le sujet "du prix de l'Initiation", et à Jean-Pascal de nous permettre de découvrir cette merveilleuse conférence.
Il vaut la peine de revenir sur ce thème crucial du "faux sentiment du moi".
« Le faux sentiment du moi » correspond à la fausse image de soi dans laquelle nous sommes pour notre malheur, embouteillés.
Se voir soi-même en dehors de toute identification à l’ego, au faux sentiment du moi, à la fausse image de soi, etc. , revient à nous situer objectivement sur l’échelle de l’Etre.
L’intellect raisonne sur les notions fondamentales de la psychologie révolutionnaire mais ne les vit pas, et d’aucune manière ne pourrait les vivre.
Nous lisons mécaniquement les textes de la sagesse du Verseau sans mettre tout en œuvre pour les vivre.
Lorsque le Maître parle du « niveau d’Etre », et de l’impossibilité de changer de niveau d’être sans être conscient de " l'état " dans lequel nous nous situons, cela mérite de mobiliser tout notre cœur et notre âme, pour parvenir à la compréhension de cette affirmation.

C’est la base du travail intérieur, de cesser de se voir à travers le filtre du faux sentiment de l’ego et de s’ouvrir au nouveau.
L’idée, le sentiment de soi, est une force hypnotique qui ne nous permet pas de mesurer l’état dans lequel nous sommes et de prendre conscience de l’état illusoire des phénomènes.
Dans ces conditions, l’observation psychologique, le rappel de soi, est une mascarade, un tour de passe-passe de l’ego qui projette une image complètement déformée du travail psychologique.

La méditation est la discipline fondamentale, combien de fois l’avons-nous répété ?
Il ne s’agit pas de quantité mais de qualité de travail.
Cette position avantageuse de rentrer en soi-même, les yeux clos coupés du monde extérieur, le corps légèrement assoupi, en dirigeant son attention sur la partie inattentive du mental, contient le potentiel d’unification indispensable à la libération de la conscience de la fausse image de soi.
Le peu de conscience dont nous disposons doit être judicieusement mobilisé pour convertir l’inconscient en conscience, et cela se réalise dans la crue observation de soi et par la beauté de la compréhension.
La sagesse vient d'en haut...

Paix & Lumière
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"

Hors ligne Nohamius
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Re: Le prix de l'Initiation du feu

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Bonjour chères essences divines,

Je vous remercie tous, amis de Don & Compassion, ou internaute de passage, pour la Sagesse qui émane de ce forum fondée sur le Don de soi-même et la Compassion qui mène au Nirvana.

Cherchez l'Initiation du Feu - http://www.don-et-compassion.com/mariag ... coeur.html - et tout le reste vous sera donné par surcroît !

Cherchez l'éveil de la Conscience - http://don-et-compassion.com/message_ve ... xtase.html - et tout le reste vous sera donné par compassion !

Cherchez et vous trouverez inévitablement, tout comme est la méditation comme discipline du mental.

Je vous souhaite à tous l'illumination - http://www.don-et-compassion.com/parsif ... r-zen.html :!:

NB : c'est pour Cela qu'il nous faut travailler très très dur sur nous-même à chaque instant sur le chemin vertical de l'échelle merveilleuse - http://www.don-et-compassion.com/psycho ... leuse.html :idea:
<< Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui >>.

Hors ligne Clémence
#9
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Re: Le prix de l'Initiation

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Chers Frères Humains,

Après lecture de vos lumineuses discussions me revient un passage du Grand Maitre Samaël Aun Weor...qui illustre assez bien je crois la profondeur du travail qu'il nous est donné d'accomplir..


"Il y a de très nombreuses années de cela (en vérité, je vais refaire la narration - en l'amplifiant - de ce que j'ai déjà raconté dans la réunion que nous avons eue ici, il y a un moment), j'échouais à toutes les épreuves en relation avec la Chasteté.

Il se trouve que, dans le Monde Physique, j'étais parvenu à un contrôle complet de mes sens et de mon mental qui étaient si bien éduqués que je ne regardais jamais, par exemple, une revue pornographique ; je n'observais jamais une photo pornographique ; j'avais appris à regarder le sexe opposé depuis la taille jusqu'en haut, sans jamais m'arrêter à observer la forme des mollets ou les choses de ce genre que les hommes adorent regarder si longuement et, pour être tout à fait franc, avec tant d'insistance !

Ainsi, mes sens étaient absolument éduqués, de telle sorte que si vous observez la manière dont j'utilise mon regard, vous vous rendrez compte qu'il est éduqué. Naturellement, dans ces conditions, la Chasteté s'avère absolue si on s'en tient au Monde Physique.

J'avais aussi éduqué ma parole de manière extraordinaire et je ne laissais s'échapper de mon verbe aucune parole luxurieuse, ni à double sens, etc. Ainsi, tout était correct. Mais, dans les Mondes Supérieurs de Conscience Cosmique, cette affaire était très grave, extrêmement grave.

Je fus soumis à de rigoureuses épreuves de Chasteté et j'échouais malgré tous mes systèmes de contrôle psychologique, malgré tous mes judos psychologiques, malgré toutes mes techniques.

Là-bas, il suffisait qu'on me présente un balai revêtu de jupons pour qu'immédiatement je le suive ! Même si c'était une pauvre vieille bien horrible, peu m'importait ; ce qui comptait c'est qu'elle ait des jupons !

La chose était grave. Je me sentais très triste. Je fis appel au système de Krishnamurti « la Compréhension intégrale et le Discernement ». Ce système de Méditation était profond : j'essayais de discerner le processus de la luxure, le processus du désir. Je voulais comprendre pour pouvoir éliminer, mais tout s'avérait inutile. À la suite d'une journée de terrible travail sur moi-même, j'échouais à nouveau dans les épreuves de Chasteté et, pour cette raison, je souffrais épouvantablement.

Pour ne rien vous cacher, je m'infligeais de rigoureuses disciplines : j'en étais même arrivé à me fouetter ! Oui, je saisissais un fouet et je me frappais pour châtier ainsi la bête. Mais, cette pauvre bête était plus forte que le fouet qui ne valait rien non plus. Ainsi donc, il ne me restait pas d'autre remède que la souffrance.

Bon, un jour, parmi tant d'autres, j'étais couché sur le sol, en décubitus dorsal, la tête au nord, immergé dans une profonde Méditation, dans l'intention d'arriver à discerner et à comprendre le processus de la luxure dans tous les niveaux du Mental (un système tout-à-fait « krishnamurtien », mélangé aussi avec ce terrible système monacal qui consiste à se fouetter)...

J'étais devenu maigre et horrible. Je n'avais aucune espèce de relation sexuelle de sorte que l'abstinence était absolue. Dans de telles conditions, il semblerait qu'on puisse sortir victorieux de toutes les épreuves de Chasteté ! Pourtant tout était inutile...

Alors que j'étais couché, je le répète, en décubitus dorsal, la tête au nord, en profonde méditation, il m'arriva quelque chose d'insolite (ce fut terrible). La concentration devint extrêmement profonde, et alors j'abandonnai mon Corps Physique. Là, hors de la forme dense, je me vis dans un appartement élégant ; pas précisément dans un Temple, ni dans un Monastère avec de vieux prêtres maigres, à l'allure ascétique, non rien de tout cela, mais dans un appartement élégant, dans lequel j'étais en train d'adorer une dame, de l'étreindre ardemment et cinquante mille choses de ce genre.

Tout ceci se passa en quelques secondes et quand je revins à mon Corps Physique, je me sentis totalement déçu (et que m'excuse M. Krishnamurti, qu'il ait la bonté de m'excuser, car c'est un Maître et que je ne suis contre aucun Maître, mais franchement sa méthode m'a beaucoup déçu : elle ne m'a donné aucun résultat)...

Ainsi je restai dans un état de confusion, probablement le même état dans lequel tu te trouves, à présent, par rapport à la dissolution de l'Ego. Voila où j'en étais : ni j'avançais, ni je reculais ! Résultat : zéro.

Que faire ? La chose était grave, il n'y avait rien à faire. J'étais tout simplement déçu ; toutes les méthodes avaient échoué.

Heureusement, je fus assisté. En arrivant à un Temple, je rencontrai le GARDIEN DU SPHINX. Il était là devant la porte (je me réjouis car je le connaissais, c'était un vieil ami !) En me regardant fixement il me dit :

- « Parmi les frères du groupe qui ont travaillé dans la Neuvième Sphère et qui se sont présentés après dans ce temple, après avoir travaillé dans la Neuvième Sphère, tu es le plus avancé ! Cependant, à présent tu es BLO-QUÉ »...

Bien sûr, de telles paroles me remplirent d'épouvante. Moi qui étais en train de lutter pour ma progression et voilà que le Gardien me racontait cela ! Grand Dieu et Sainte Marie ! Et tout ça à cause de ces pauvres « vieilles » ! Alors je lui répondis :

- « Bon, mais dis-moi, s'il te plaît : pour quelle raison suis-je bloqué à présent ? » Il poursuivit :

- « Par manque d'amour ».

Ma surprise fut alors à son apogée ; en effet, je considérais que j'aimais l'humanité et je lui dis donc ceci :

- « J'ai écrit des livres ; je travaille pour l'humanité ; comment se fait-il qu'il me manque l'amour ? Est-ce que, par hasard, ce n'est pas par amour que je travaille ? »

- « Tu as oublié ta Mère, me répondit-il ; tu es un fils ingrat et le fils ingrat ne progresse pas dans ces études ! »...

Ce fut le comble : moi un « fils ingrat » ? Moi qui aimais tant ma pauvre petite mère !... Et à présent me voilà ingrat par-dessus le marché ! L'avoir oubliée ? Non, je ne l'ai pas oubliée ; le problème, c'est qu'elle est désincarnée ! Alors, comment faire, maintenant, pour la rencontrer dans le Monde Physique ? Toutes ces choses me vinrent ainsi à l'esprit.

Malgré tout, j'entrai dans le temple et il ne m'entrava pas le passage. Là, à l'intérieur du Temple, il continua :

- « Je te dis cela pour ton bien. Comprends-le, tu dois chercher ta Mère »...

- « Bon, lui dis-je, mais si elle est morte, où vais-je la chercher, où est ma Mère ? »

- « Tu ne te rends pas compte de ce que je suis en train de te dire, continua le Gardien, ne veux-tu pas comprendre ? Comment se fait-il que tu me demandes où est ta Mère ? Ne sais-tu pas, par hasard, où est ta Mère ? Est-il possible qu'un Fils ne sache pas où est sa Mère ? ».

- « Eh bien, franchement, non, je ne sais pas »...

- « Je te le dis pour ton bien », me répondit-il.

- « Bon, je vais essayer de comprendre ce que tu veux me dire »...

Et je pris congé du Gardien. Quelques jours passèrent et je ne parvenais pas à comprendre cela. C'était quoi cette histoire de chercher ma maman ? Et si elle est morte, où vais-je la chercher ? Bon, il y avait dans mon pauvre cerveau cinquante mille suppositions, jusqu'à ce qu'enfin, un jour parmi tant d'autres, une petite lumière se fît en moi et alors je compris... « Ah oui ! me dis-je, le Gardien du Temple se réfère à ma DIVINE MÈRE KUNDALINI, au Serpent Igné de nos pouvoirs magiques ! Je sais ! Je vais me concentrer sur elle ! »...

Je me couchai à nouveau, en décubitus dorsal, la tête au Nord et le corps relaxé, en profonde Méditation intérieure, mais en priant ma Divine Mère Kundalini.

Je priais mais, de temps en temps, surgissait en moi cette préoccupation : n'allais-je pas, encore, me retrouver dans un autre appartement ? Grand Dieu !...

J'étais ainsi, avec cette préoccupation, et la concentration était de plus en plus terrible. Soudain, Elle, Devi Kundalini Shakti me sortit de mon corps physique et elle m'emmena en Europe, à Paris...

Une fois dans cette ville, elle me conduisit dans un grand Palais du Karma. La salle d'audience était remplie de monde. Quelques policiers m'accompagnaient (les Seigneurs de la Loi).

« Aie, aie, aie, me dis-je, dans quoi me suis-je mis pour en être là !... ».

Un des policiers avança avec moi au centre de la salle, jusqu'à la table où se tenaient les juges. L'un d'eux (celui qui se trouvait au centre) ouvrit un grand livre et me lut quelques diableries que j'avais faites à l'époque où j'étais un Bodhisattva tombé, au Moyen Âge, à l'époque où l'Inquisition Catholique brûlait vif les gens sur des bûchers. Je ne me rappelais pas semblables diableries ; diableries dignes de Don Juan Tenorio et de ses acolytes.

Bien, cet homme lut le Livre ; il lut le karma (certaines mauvaises actions, « romantiques », certes, ça oui !) Alors, il me condamna À LA PEINE DE MORT !

« Oh, c'est pire maintenant, me dis-je, s'il ne m'a servi à rien de travailler pour les petits frères là-bas, dans le Monde Physique ! Aie, aie, aie, où en suis-je arrivé ! »... Et j'attendais pour voir ce qui allait se passer.

Le juge appela un Bourreau de la Loi (de ces BOURREAUX COSMIQUES, je sais qu'il y en avait deux dans l'ancienne Egypte des Pharaons). Il en appela un et lui parla : il lui donna l'ordre de m'exécuter immédiatement ! (Moi, un pauvre idiot, arrivé ici devant de tels Seigneurs si terribles, que pouvais-je faire ?). Le Bourreau dégaina son Épée Flammigère (le Bourreau Cosmique, car il y a des Bourreaux Cosmiques) et s'avança vers moi avec son épée dégainée...

Bon, ce fut un moment où, franchement, je me suis senti totalement désappointé ! En l'espace d'un millième de seconde, je pensai à tant de choses. Je me dis à moi-même : « Alors que j'ai tant souffert dans ma vie à lutter pour l'humanité, à lutter pour moi-même, à écrire des livres, à donner des conférences... et maintenant, voilà le résultat ! Quelle douleur ! Me dis-je - Aie, aie, aie où en suis-je arrivé ! Alors cela n'aura servi à rien d'avoir tant lutté pour l'humanité ? ».

Je me suis senti complètement DÉ-SA-PPOIN-TÉ, mais le Bourreau avançait lentement vers moi avec son épée dégainée (c'était un homme corpulent, fort). Quand il fut sur le point de me traverser avec son épée, je sentis soudain quelque chose qui bougeait à l'intérieur de moi : « Qu'est ce que c'est ? » pensais-je. Et, à ce moment-là, je vis une créature monstrueuse sortir de moi par les trente-trois portes de l'épine dorsale.

Je l'observai en détail : c'était un Moi, le Moi de la luxure, un agrégat psychique que j'avais moi-même créé, à cause d'une erreur de type romantique et sexuelle, au Moyen Age et maintenant je me retrouvais face à face avec ma propre création.

Ce monstre prit la forme d'une bête, d'un cheval. Mais, quelque chose d'insolite se produisit : le Bourreau, au lieu de continuer à pointer son épée vers moi, la retourna alors vers cette bête, ce cheval. Alors, à ma grande surprise, je vis cette bête se lancer la tête la première au « Tartare », aux Mondes Infernaux. Le Gardien l'avait faite passer au Royaume de Pluton pour qu'elle s'y désintègre.

Bien sûr, je me retrouvai libéré de cet agrégat psychique infernal et quand je fus soumis à de nouvelles épreuves ayant trait à la Chasteté, j'en sortis victorieux. J'ai continué à sortir victorieux de ces épreuves, plus jamais je n'ai échoué. Dès lors, j'ai obtenu la complète CHASTETÉ.

Donc, étant donné que le travail avec la Divine Mère Kundalini m'avait donné un résultat formidable, je me suis dit : « Voilà le système pour désintégrer les Mois ! ». Dès lors, j'ai continué à travailler avec la Divine Mère Kundalini sur différents Mois, c'est-à-dire sur différents agrégats psychiques. Ainsi, j'ai pu vérifier par moi-même, grâce au sens de l'AUTO-OBSERVATION PSYCHOLOGIQUE, comment Elle, elle travaillait, et comment elle désintégrait de façon si extraordinaire, les différents éléments inhumains que nous portons à l'intérieur de nous.

Donc, le chemin pour parvenir à la DÉSINTÉGRATION DE L'EGO S'OBTIENT AVEC LA DIVINE MÈRE KUNDALINI SHAKTI."


Foi et Persévérance

Agathe

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