A propos de la transmission...

L'éveil de la conscience est une révolution de la conscience. Parlons-en ici.

Modérateur : Noe

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Hors ligne Lot
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A propos de la transmission...

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Chers amis,

Il en est du forum comme des rythmes de la vie.
Nous sommes ici pour partager le nécessaire, selon, il va de soi, notre compréhension personnelle du sens que nous accordons au nécessaire.
Mon frère Pascal a pris la plume le premier aujourd’hui…
J’avais aussi le cœur à m’exprimer à propos de la transmission.

Premièrement par un rappel ou une information :
Il y a dans la société japonaise une notion très intéressante, celle du sampai.
Le sampai est notre « ancien » dans l’art que nous exerçons et ceci n’est pas une question d’âge ou de degré hiérarchique, mais bien d’ancienneté.
C’est lui qui a pour charge de guider le nouvel élève, apprenti, salarié, etc.
Ce système existe pour n’importe quelle activité de la société nippone, sacrée ou profane.
Si nous parvenons au stade de senseï (maître), le sampai sera toujours notre ancien, celui qui nous a transmis les clefs de l’art.
Il y a dans cette relation, le témoignage d’une profonde gratitude réciproque et d’un discernement subtil.
L’ancien sait qu’il est un véhicule de transmission du « savoir », et qu’il donne à son tour ce qu’il a reçu soit d’un autre ancien, soit directement du maître.
L’élève (kohai) ressent naturellement un immense respect pour celui qui guide ses premiers pas.
Il arrive parfois que l’élève se montre plus « fort » que l’ancien.
On dit que le sampai a du cœur (kokoro) lorsque jamais il ne fait obstruction au développement de l’élève mais bien au contraire lorsqu’il se réjouit de ses merveilleux progrès.
Il arrive aussi que l’élève prenne la place du sensei lorsque celui-ci décède ou se retire. Mais la chose étonnante est que pour le maitre, son « disciple sampai » restera à jamais son ancien et l'honorera en tant que tel.

Les problèmes viennent inévitablement lorsque l’ancien ne discerne plus le rôle qui lui est dévolu. Il lui est alors impossible de reconnaître l’élève disposant de ressources pour lui présentement inconnues.

Quoi qu'il en soit, nous avons le plus souvent besoin dans ce monde, d’un ancien pour accompagner nos premiers pas.
Du temps où le Maître du Verseau accomplissait son office sur la terre sacrée du Mexique, beaucoup d’anciens ont eu pour mission de propager l’enseignement gnostique à tous les pays du globe.
Force est de constater que l’unité d’action qui prévalait alors à été rompue.
Notre manque d’humilité et de compréhension de nos rôles respectifs en sont pour partie responsables.
Nous ne sommes que des maillons d'une longue chaine de transmission.
Sans la gratitude sincère pour tous ceux qui nous ont précédés dans la voie, et qui nous ont permis (quels que soient leurs degrés de réalisation) de recevoir les clefs (sans lesquelles nous serions à jamais ignorants), nous ne pourrions faire le moindre progrès intérieur.

Je m’incline avec toute la ferveur mystique dont mon cœur est capable devant le Kalki Avatar de la nouvelle ère.
http://don-et-compassion.com/bouddha_ma ... vatar.html
Mais il est vrai qu’un Maître a besoin de la sangha.
Je rends hommage à tous les frères et sœurs, à tous ces remarquables anciens, à leurs magnifiques efforts pour la grande cause, à leurs innombrables sacrifices, et je leur adresse ma plus profonde reconnaissance.

Paix & Lumière
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"

Hors ligne Jean Pascal
#2
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Re: A propos de la transmission...

Message le

Cher Ami,

Si je comprends :

Kohai : jeune élève (cercle exotérique, 1ère chambre)
Sampai, Sempai, Senpai : élève avancé, ancien (cercle mésotérique, 2ème chambre)
Senseï : professeur ou maître (cercle ésotérique, 3ème chambre)
Dohai : même ancienneté


Tu me rappelles mon père physique, professeur de judo, qui a été mon Senseï pendant 10 ans. Et chaque judoka respectueux salue avant d'entrer sur le tatami le maître Jigoro Kano.

Le Maître Samaël est Soke (grand maître).

Vive la Sangha du coeur !

Merci mon respectable Dohai Lot Kokoro !

PS :
Kokoro no Michi (en japonais 精神の道) signifie 'chemin du coeur', que l'on peut comprendre de trois manières différentes :
1 le chemin que nous parcourons avec le coeur de la compassion et de l'amour inconditionnel,
2 le chemin que nous parcourons avec le coeur du courage et de l'engagement,
3 et bien entendu le chemin que nous parcourons vers notre propre coeur, notre essence absolue.

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