Ne plus se retourner...
Posté : 24 avril 2013, 18:45
Chers Amis,
Il est de notre devoir de partager nos conclusions définitives.
Il existe un « problème » très délicat, un épouvantable nœud psychologique impossible à démêler, que tout aspirant à la Gnose se doit malgré tout de résoudre, au risque de rester à jamais sur le seuil du Temple.
Devant chaque temple du mystère se tient un gardien à l’épée flamboyante et nous ne pouvons pénétrer dans l’enceinte sacrée qu’en le saluant avec les 3 doigts solaires levés. Le Gardien toujours clairvoyant n’accorde le passage qu’à ceux qui travaillent avec les 3 forces primaires de la nature, aux authentiques initiés tantriques.
Le travail de conservation et de transformation de notre énergie sexuelle est le problème récurrent que nous retrouvons dans chaque arcane du Tarot.
La chasteté « scientifique » se révèle très difficile à mettre en œuvre de manière continue tout au long de notre vie.
Je peux témoigner de cette difficulté pour m’être tellement de fois retourné en arrière, sur mon passé passionnel.
Mon pseudonyme sur ce forum est Lot. Tout le monde un peu instruit connait l’histoire de ce personnage biblique qui fuit la cité de Sodome et Gomorrhe, condamnée à la destruction par le Seigneur Jéhovah à cause de ses péchés.
La recommandation de l’ange à Lot, sa femme et ses 2 filles, était de ne pas se retourner en arrière sous peine de se transformer en statut de sel.
Pour l’anecdote, ce pseudonyme m’avait été donné par mon frère Noé alors que nous étions des adolescents. A cette époque reculée, nous rêvions de devenir de puissants initiés et nous entretenions une correspondance assidue sur nos progrès en « magie ». Lever 5h, douche froide (glacée l’hiver), exercices de concentration, de visualisation, etc.., constituaient le menu de notre formation magique de chaque jour. Pour fixer notre volonté, nous avions convenu d’attribuer un nouveau nom à chacun et pour ma part, je donnais le nom d’Enée à Noé.
Dans chaque anecdote de notre vie se cache des vérités.
Je reçus il y a quelque temps un enseignement interne dans lequel fut abordé le problème de l’alcoolisme. Sur le coup, je ne me sentis pas concerné par la question. Je me dis à moi-même, pourquoi l’Enseignant parle-t-il de ce sujet, je ne suis pas alcoolique. Le regard que me porta l’Instructeur m’invita à reconsidérer ma position.
En toute honnêteté, je ne le compris pas tout de suite mais l’alcoolisme était à prendre dans un sens plus général, dans le sens de toute espèce d’addiction, la passion sexuelle incluse.
Le sexe passionnel est une addiction, une dépendance, une forme d’alcoolisme.
L’enseignement est vivant nous le savons.
Dans les jours qui suivirent j’eus l’occasion de me renseigner sur une association reconnue, celle des « alcooliques anonymes ».
Nous trouvons dans le protocole très strict des « AA » la conclusion fondée sur leur longue expérience, qu’un alcoolique doit soutenir une abstinence totale - car la maladie est reconnue en elle-même incurable. Un alcoolique ne devra plus jamais boire et la raison se fonde sur leur expérience de terrain :
Ils soutiennent qu’un alcoolique ne peut pas guérir, il ne pourra jamais boire modérément et doit donc se résoudre à ne plus jamais toucher un verre d’alcool.
Cela parait radical, mais j’ai pu converser avec un "ancien" alcoolique (qui n'avait plus bu un seul verre d'alcool depuis plus de 15 ans mais ne se disait pas guéri !) qui m’a expliqué qu’à chaque fois qu’il avait repris un seul verre il avait rechuté, ce jour-là ou bien les jours suivants.
Lui aussi ne devra plus jamais regarder en arrière.
C’est intéressant…
La leçon reçue m’incite à penser que nous sommes tous sauf exception, des alcooliques sexuels et que cette maladie est incurable.
Nous ne pourrons en guérir, car notre soif de luxure est insatiable. Ce n’est que lorsque ce terrible défaut aura été dissous en poussière cosmique que nous serons libérés de notre concupiscence, de notre soif de sexualité passionnelle.
En attendant, nous devons renoncer à tout verre alcoolisé de passion sexuelle.
Qu’est-ce qu’un verre d’alcool « sexuel » ?
Un regard lubrique, la consultation d’images érotiques, la fantaisie érotique (pensées, émotions…) la parole concupiscente, etc., etc.
Si nous voulons marcher droit, le regard pointé vers l’avant, nous devons comprendre que nous sommes des malades chroniques, esclaves de nos vices et qu’il n’y a pas d’échappatoires à cet état de fait. Observer et comprendre cette situation doit se traduire dans les faits : nous devons renoncer à nos habitudes lascives par un acte de volonté et ne plus jamais nous retourner.
De la même manière qu’un alcoolique ne doit plus boire un seul verre d’alcool, nous devons cesser de manière définitive nous abreuver de liqueur libidineuse.
Nous ne pouvons jouer avec le démon car il sait parfaitement prendre le contrôle de la machine humaine. La tentation n’est pas un jeu, soit nous succombons, soit nous triomphons.
Observer notre désir et le laisser agir en nous en pensant que nous allons mieux nous confronter à lui, que nous lui résisterons, c’est succomber, et le résultat sera toujours l’échec !
De la même manière, si nous avons développé n’importe quelle forme d’addiction, nous devons nous observer et accepter le fait que nous sommes des esclaves de cette dépendance psychologique. Il n’existe qu’une seule façon de nous soustraire à son influence, c’est de couper cette habitude jusqu’à ce que nous ayons éveillé notre conscience.
C’est catégorique, mais Notre Seigneur Le Christ a dit :
«Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne»
Matthieu 5:29-30
J’espère que ce témoignage vous sera utile.
Paix & Lumière
L.
Il est de notre devoir de partager nos conclusions définitives.
Il existe un « problème » très délicat, un épouvantable nœud psychologique impossible à démêler, que tout aspirant à la Gnose se doit malgré tout de résoudre, au risque de rester à jamais sur le seuil du Temple.
Devant chaque temple du mystère se tient un gardien à l’épée flamboyante et nous ne pouvons pénétrer dans l’enceinte sacrée qu’en le saluant avec les 3 doigts solaires levés. Le Gardien toujours clairvoyant n’accorde le passage qu’à ceux qui travaillent avec les 3 forces primaires de la nature, aux authentiques initiés tantriques.
Le travail de conservation et de transformation de notre énergie sexuelle est le problème récurrent que nous retrouvons dans chaque arcane du Tarot.
La chasteté « scientifique » se révèle très difficile à mettre en œuvre de manière continue tout au long de notre vie.
Je peux témoigner de cette difficulté pour m’être tellement de fois retourné en arrière, sur mon passé passionnel.
Mon pseudonyme sur ce forum est Lot. Tout le monde un peu instruit connait l’histoire de ce personnage biblique qui fuit la cité de Sodome et Gomorrhe, condamnée à la destruction par le Seigneur Jéhovah à cause de ses péchés.
La recommandation de l’ange à Lot, sa femme et ses 2 filles, était de ne pas se retourner en arrière sous peine de se transformer en statut de sel.
Pour l’anecdote, ce pseudonyme m’avait été donné par mon frère Noé alors que nous étions des adolescents. A cette époque reculée, nous rêvions de devenir de puissants initiés et nous entretenions une correspondance assidue sur nos progrès en « magie ». Lever 5h, douche froide (glacée l’hiver), exercices de concentration, de visualisation, etc.., constituaient le menu de notre formation magique de chaque jour. Pour fixer notre volonté, nous avions convenu d’attribuer un nouveau nom à chacun et pour ma part, je donnais le nom d’Enée à Noé.
Dans chaque anecdote de notre vie se cache des vérités.
Je reçus il y a quelque temps un enseignement interne dans lequel fut abordé le problème de l’alcoolisme. Sur le coup, je ne me sentis pas concerné par la question. Je me dis à moi-même, pourquoi l’Enseignant parle-t-il de ce sujet, je ne suis pas alcoolique. Le regard que me porta l’Instructeur m’invita à reconsidérer ma position.
En toute honnêteté, je ne le compris pas tout de suite mais l’alcoolisme était à prendre dans un sens plus général, dans le sens de toute espèce d’addiction, la passion sexuelle incluse.
Le sexe passionnel est une addiction, une dépendance, une forme d’alcoolisme.
L’enseignement est vivant nous le savons.
Dans les jours qui suivirent j’eus l’occasion de me renseigner sur une association reconnue, celle des « alcooliques anonymes ».
Nous trouvons dans le protocole très strict des « AA » la conclusion fondée sur leur longue expérience, qu’un alcoolique doit soutenir une abstinence totale - car la maladie est reconnue en elle-même incurable. Un alcoolique ne devra plus jamais boire et la raison se fonde sur leur expérience de terrain :
Ils soutiennent qu’un alcoolique ne peut pas guérir, il ne pourra jamais boire modérément et doit donc se résoudre à ne plus jamais toucher un verre d’alcool.
Cela parait radical, mais j’ai pu converser avec un "ancien" alcoolique (qui n'avait plus bu un seul verre d'alcool depuis plus de 15 ans mais ne se disait pas guéri !) qui m’a expliqué qu’à chaque fois qu’il avait repris un seul verre il avait rechuté, ce jour-là ou bien les jours suivants.
Lui aussi ne devra plus jamais regarder en arrière.
C’est intéressant…
La leçon reçue m’incite à penser que nous sommes tous sauf exception, des alcooliques sexuels et que cette maladie est incurable.
Nous ne pourrons en guérir, car notre soif de luxure est insatiable. Ce n’est que lorsque ce terrible défaut aura été dissous en poussière cosmique que nous serons libérés de notre concupiscence, de notre soif de sexualité passionnelle.
En attendant, nous devons renoncer à tout verre alcoolisé de passion sexuelle.
Qu’est-ce qu’un verre d’alcool « sexuel » ?
Un regard lubrique, la consultation d’images érotiques, la fantaisie érotique (pensées, émotions…) la parole concupiscente, etc., etc.
Si nous voulons marcher droit, le regard pointé vers l’avant, nous devons comprendre que nous sommes des malades chroniques, esclaves de nos vices et qu’il n’y a pas d’échappatoires à cet état de fait. Observer et comprendre cette situation doit se traduire dans les faits : nous devons renoncer à nos habitudes lascives par un acte de volonté et ne plus jamais nous retourner.
De la même manière qu’un alcoolique ne doit plus boire un seul verre d’alcool, nous devons cesser de manière définitive nous abreuver de liqueur libidineuse.
Nous ne pouvons jouer avec le démon car il sait parfaitement prendre le contrôle de la machine humaine. La tentation n’est pas un jeu, soit nous succombons, soit nous triomphons.
Observer notre désir et le laisser agir en nous en pensant que nous allons mieux nous confronter à lui, que nous lui résisterons, c’est succomber, et le résultat sera toujours l’échec !
De la même manière, si nous avons développé n’importe quelle forme d’addiction, nous devons nous observer et accepter le fait que nous sommes des esclaves de cette dépendance psychologique. Il n’existe qu’une seule façon de nous soustraire à son influence, c’est de couper cette habitude jusqu’à ce que nous ayons éveillé notre conscience.
C’est catégorique, mais Notre Seigneur Le Christ a dit :
«Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne»
Matthieu 5:29-30
J’espère que ce témoignage vous sera utile.
Paix & Lumière
L.