Re: Carnet de Route de Paul (PARTIE 2)
Posté : 25 janvier 2019, 18:39
Bonjour à Tous,
Ça y est, j'ai compris !
En tout cas j'ai franchi un cap dans la compréhension du travail à faire. Ceci grâce à la Connaissance offerte par Samael Aun Weor, Vénérable Maître ascensionné, dans la "Psychologie Révolutionnaire".
Je n'ai jamais lu ce livre auparavant, c'est impossible. J'ai l'impression que c'est la première fois.
Chaque phrases raisonnent et m'appellent de l'intérieur.
Je compris que je ne pratiquais pas bien (quel rebondissement !) le rappel de sois, l'auto-observation. Pas bien du tout.
Encore une fois, je commence à mettre les pièces du puzzle de l'enseignement correctement.
A mes débuts, lorsque j'ai voulu intensément mettre en pratique l'enseignement, je pratiquais bien-sur avec le mental et pas comme il fallait. Mais malgré tout, ces nouvelles décisions, cette pratique de la méditation que j'ai subitement intégrée dans ma vie mais fait voir et subir de grandes douleurs. Je voyais mes défauts, ma laideur, mon hypnotisme. Par moment, ce fut vraiment douloureux.
Puis cela est passé, je me sentais mieux intérieurement, je constatais que j'avais un meilleur contrôle et une meilleure compréhension de mes ténèbres.
J'appris que cette étape était symbolisée par l’œuvre au Noir dans l'alchimie.
Tout content, je me disais que j'avais passé cette Étape.
Seulement je constate que cette Étape est plutôt constante et non passagère. Elle survient à chaque travail sur sois sur un aspect précis.
J'avais l'impression de ne plus pouvoir avancer correctement sur moi. Les gros défauts, bon je les voient de temps en temps quand les situations extérieures les font apparaitre, je les observent au mieux. Mais tout le reste, tentatives astrales, rappel de sois, compréhension, je stagnais malgré mes tentatives.
C'est par la lecture, certains conseils du forum, et la volonté d'avancer coute que coute que je fini par comprendre ce qui n'allait pas.
Je veux mettre en place la Clé de Sol, mais je m'oublie.
Je remarque que je m'oublie surtout à cause du SUJET : l'identification au principe pensant.
Pourtant, j'en ai fais des efforts depuis mes débuts. Mais je suis encore loin du compte.
Alors je décide de me concentrer déjà sur cet aspect avant d'intégrer les deux autres rappels.
J'essayais de me rappeler à moi aussi souvent que possible. Pourtant, même si je me rappel à "moi", je constate que cela ne dure pas et surtout que je ne suis pas là pour autant. Je me concentre sur le fait d'être là, mais je n'arrive même pas à écouter mon voisin parler pendant que je fais ce rappel. Il y a donc un soucis, certainement.
Puis j'enchaîne ces sortes de sorties hors du corps étranges et rapidement inconscientes. De sorte que je me dis que là, vraiment, je suis mal barré pour y arriver dans cette ordre là. Je dors toute la journée et ce n'est pas ces rappels qui vont changer quoique ce sois sur le long terme.
Plutôt que d'essayer de me rappeler à moi, je ferais peut-être mieux de savoir pourquoi je m'oublie.
Bon s'en vient la conclusion que je dois faire le travail dans un ordre logique. Si j'avais fais dans l'ordre correctement, ou tout du moins sans négliger à ce point, inconsciemment, certaines parties du travail, certainement que j'aurais gagné du temps et que je sortirai peut-être en astral à cette heure-ci.
Mais bon, tout vient quand nous sommes prêt.
C'est alors en reprenant ce fameux livre, en décortiquant, que je découvre et me rend à l'évidence que je pratiquais mal. Vieille andouille !
L'une des phrases qui m'a le plus percuté (bon tout ce que j'ai lu m'a percuté) disait grosso-modo :
"La façon dont nous vivons une Journée équivaut à la façon dont nous vivons notre Vie entière. Ne remettez donc jamais au lendemain parce que sinon, c'est ce que vous ferez toute votre vie. Commencez maintenant, tout de suite !"
Nous vivons ainsi, mécaniquement. Je le savais, c'est pourquoi j’intégrais la méditation, le rappel de sois etc...
Mais quelque chose de cette phrase ma mis un petit coup de pied salutaire !
L'autre affirmation qui l'a complète bien et qui me fut révélatrice est :
" Observez la moindre petite pensée, parce qu'elle vient forcément d'un égo ! Ne laissez rien de côté ! Quel est votre état psychologique au lever ? Quel est votre état d’âme durant le déjeuner ? Êtes-vous impatient avec la bonne ? Avec votre épouse ? Pourquoi êtes-vous impatient ? Qu’est-ce donc qui vous tracasse toujours ? Etc."
J'ai lu cela juste avant de m'allonger pour méditer le soir.
Je me suis dit : "Alors tout ces raisonnements, ces pensées, viennent forcément de certains défauts. Ce n'est peut-être pas une simple mauvaise habitude de rêvasser".
Je m'allongea et décida cette fois-ci de ne plus pratiquer de la même manière, mais de consacrer mes méditations à l'observation totale de mes pensées. Je veux les comprendre, les connaitre. Parce que ce sont des pensées qui m'emporte toujours et font que je dors toute la journée.
Elle commence presque toujours de la même manière : Une pensée quelconque survient et je tisse tout un scénario en lien à ce sujet. Souvent je prend part en expliquant, démontrant, rectifiant etc...
Prenons un exemple concret d'hier soir, une pensée est née en lien à une lecture d'Omraam Ainvahov, une lecture qui date de plus d'un an.
Il semble que des égos utilisèrent mes connaissances acquises dans des livres pour repenser, ici à Omraam qui disait qu'il n'était pas bien de manger de la viande car on ralentissait l'évolution de l'animal etc...
Alors un autre égo intervenait dans mes pensées pour répondre à Omraam en disant : "L'avatar du Verseau à dit clairement que manger de la viande n'était pas un frein à l'auto-réalisation ! De plus, elle est même nécessaire en petite quantité, etc etc etc".
Constatant ces pensées et ce scénario clairement et sans identification, je voulu y trouver le ou les Moi fautifs, lui/leurs mettre une étiquette.
Je vais pas tous les appeler "Moi". J'appelle pas mes compagnons à fourrure "Le chat" ! Je donne un nom pour les différencier.
Cependant je comprend bien que je pourrais donner n'importe quel nom, cela ne change pas grand chose au travail sur sois.
Je me doute qu'on finit par ressentir un "saveur" particulière a force d'observer telle ou telle pensée.
Bon j'avais quand même l'impression de ressentir de l'amour-propre, de l'attachement à mes croyances. Car quand bien même Samael Aun Weor dit vrai ou pas, j'en sais rien. Cela reste une croyance pour moi. Je l'accepte et sui ce qu'il dit, mais cela reste une croyance, je ne l'ai pas et ne peux pas l'intégrer autrement pour le moment.
Il est alors inutile de penser à ce genre de chose, cela m'apporte rien à part m'empêcher de faire le Vide.
C'est ainsi que je compris un peu mieux l'idée que je suis attaché au mental sensoriel et intermédiaire.
J'en conclu que c'est le cas, mais qu'il est fort probable que ce sois le cas à cause de Moi en lien avec ces deux mental.
Mon objectif désormais, et d'observer BEAUCOUP plus attentivement mes pensées. Je ne m'observais pas ainsi auparavant. Uniquement lorsqu'il y avait un gros défaut qui apparaissait. Mais pour le reste, je n'entrais pas à l'intérieur de moi, je croyais en faisant des rappels etc, mais non, je n'observais pas grand chose. C'était mal dirigé.
Maintenant, je passe tout au crible, dès qu'on me parle, que je lis, que j'écoute etc etc. Je veux tout savoir de mes Moi !
Cela fait moins d'un jour que je pratique ainsi, va falloir continuer.
Je constate aussi qu'a force de mal pratiquer, je revenais inconsciemment vers une attitude "d'une seule personne qui ressentais des émotions, désirs, etc...".
Également, en pratiquant ainsi, en observant mes pensées, mes désirs etc de cette façon, je m'observe véritablement intérieurement et il semble que cela ne m'empêche pas de rester présent. Au contraire, il semblerait que je sois vraiment présent en agissant ainsi.
Lors de ma méditation passive, j'attendais que les pensées surviennent pour les observer tranquillement, mais il semble qu'il y en avait moins que d'habitude.
J'ai le sentiment de retrouver une très vieille habitude de faire qui fait que je vois les choses sans filtres et comme à l'enfance. Pourtant je ne fais que me regarder intérieurement. Ce doit être cela l'auto-observation correcte ?
Nous verrons au fur et à mesure.
Ça y est, j'ai compris !
En tout cas j'ai franchi un cap dans la compréhension du travail à faire. Ceci grâce à la Connaissance offerte par Samael Aun Weor, Vénérable Maître ascensionné, dans la "Psychologie Révolutionnaire".
Je n'ai jamais lu ce livre auparavant, c'est impossible. J'ai l'impression que c'est la première fois.
Chaque phrases raisonnent et m'appellent de l'intérieur.
Je compris que je ne pratiquais pas bien (quel rebondissement !) le rappel de sois, l'auto-observation. Pas bien du tout.
Encore une fois, je commence à mettre les pièces du puzzle de l'enseignement correctement.
A mes débuts, lorsque j'ai voulu intensément mettre en pratique l'enseignement, je pratiquais bien-sur avec le mental et pas comme il fallait. Mais malgré tout, ces nouvelles décisions, cette pratique de la méditation que j'ai subitement intégrée dans ma vie mais fait voir et subir de grandes douleurs. Je voyais mes défauts, ma laideur, mon hypnotisme. Par moment, ce fut vraiment douloureux.
Puis cela est passé, je me sentais mieux intérieurement, je constatais que j'avais un meilleur contrôle et une meilleure compréhension de mes ténèbres.
J'appris que cette étape était symbolisée par l’œuvre au Noir dans l'alchimie.
Tout content, je me disais que j'avais passé cette Étape.
Seulement je constate que cette Étape est plutôt constante et non passagère. Elle survient à chaque travail sur sois sur un aspect précis.
J'avais l'impression de ne plus pouvoir avancer correctement sur moi. Les gros défauts, bon je les voient de temps en temps quand les situations extérieures les font apparaitre, je les observent au mieux. Mais tout le reste, tentatives astrales, rappel de sois, compréhension, je stagnais malgré mes tentatives.
C'est par la lecture, certains conseils du forum, et la volonté d'avancer coute que coute que je fini par comprendre ce qui n'allait pas.
Je veux mettre en place la Clé de Sol, mais je m'oublie.
Je remarque que je m'oublie surtout à cause du SUJET : l'identification au principe pensant.
Pourtant, j'en ai fais des efforts depuis mes débuts. Mais je suis encore loin du compte.
Alors je décide de me concentrer déjà sur cet aspect avant d'intégrer les deux autres rappels.
J'essayais de me rappeler à moi aussi souvent que possible. Pourtant, même si je me rappel à "moi", je constate que cela ne dure pas et surtout que je ne suis pas là pour autant. Je me concentre sur le fait d'être là, mais je n'arrive même pas à écouter mon voisin parler pendant que je fais ce rappel. Il y a donc un soucis, certainement.
Puis j'enchaîne ces sortes de sorties hors du corps étranges et rapidement inconscientes. De sorte que je me dis que là, vraiment, je suis mal barré pour y arriver dans cette ordre là. Je dors toute la journée et ce n'est pas ces rappels qui vont changer quoique ce sois sur le long terme.
Plutôt que d'essayer de me rappeler à moi, je ferais peut-être mieux de savoir pourquoi je m'oublie.
Bon s'en vient la conclusion que je dois faire le travail dans un ordre logique. Si j'avais fais dans l'ordre correctement, ou tout du moins sans négliger à ce point, inconsciemment, certaines parties du travail, certainement que j'aurais gagné du temps et que je sortirai peut-être en astral à cette heure-ci.
Mais bon, tout vient quand nous sommes prêt.
C'est alors en reprenant ce fameux livre, en décortiquant, que je découvre et me rend à l'évidence que je pratiquais mal. Vieille andouille !
L'une des phrases qui m'a le plus percuté (bon tout ce que j'ai lu m'a percuté) disait grosso-modo :
"La façon dont nous vivons une Journée équivaut à la façon dont nous vivons notre Vie entière. Ne remettez donc jamais au lendemain parce que sinon, c'est ce que vous ferez toute votre vie. Commencez maintenant, tout de suite !"
Nous vivons ainsi, mécaniquement. Je le savais, c'est pourquoi j’intégrais la méditation, le rappel de sois etc...
Mais quelque chose de cette phrase ma mis un petit coup de pied salutaire !
L'autre affirmation qui l'a complète bien et qui me fut révélatrice est :
" Observez la moindre petite pensée, parce qu'elle vient forcément d'un égo ! Ne laissez rien de côté ! Quel est votre état psychologique au lever ? Quel est votre état d’âme durant le déjeuner ? Êtes-vous impatient avec la bonne ? Avec votre épouse ? Pourquoi êtes-vous impatient ? Qu’est-ce donc qui vous tracasse toujours ? Etc."
J'ai lu cela juste avant de m'allonger pour méditer le soir.
Je me suis dit : "Alors tout ces raisonnements, ces pensées, viennent forcément de certains défauts. Ce n'est peut-être pas une simple mauvaise habitude de rêvasser".
Je m'allongea et décida cette fois-ci de ne plus pratiquer de la même manière, mais de consacrer mes méditations à l'observation totale de mes pensées. Je veux les comprendre, les connaitre. Parce que ce sont des pensées qui m'emporte toujours et font que je dors toute la journée.
Elle commence presque toujours de la même manière : Une pensée quelconque survient et je tisse tout un scénario en lien à ce sujet. Souvent je prend part en expliquant, démontrant, rectifiant etc...
Prenons un exemple concret d'hier soir, une pensée est née en lien à une lecture d'Omraam Ainvahov, une lecture qui date de plus d'un an.
Il semble que des égos utilisèrent mes connaissances acquises dans des livres pour repenser, ici à Omraam qui disait qu'il n'était pas bien de manger de la viande car on ralentissait l'évolution de l'animal etc...
Alors un autre égo intervenait dans mes pensées pour répondre à Omraam en disant : "L'avatar du Verseau à dit clairement que manger de la viande n'était pas un frein à l'auto-réalisation ! De plus, elle est même nécessaire en petite quantité, etc etc etc".
Constatant ces pensées et ce scénario clairement et sans identification, je voulu y trouver le ou les Moi fautifs, lui/leurs mettre une étiquette.
Je vais pas tous les appeler "Moi". J'appelle pas mes compagnons à fourrure "Le chat" ! Je donne un nom pour les différencier.
Cependant je comprend bien que je pourrais donner n'importe quel nom, cela ne change pas grand chose au travail sur sois.
Je me doute qu'on finit par ressentir un "saveur" particulière a force d'observer telle ou telle pensée.
Bon j'avais quand même l'impression de ressentir de l'amour-propre, de l'attachement à mes croyances. Car quand bien même Samael Aun Weor dit vrai ou pas, j'en sais rien. Cela reste une croyance pour moi. Je l'accepte et sui ce qu'il dit, mais cela reste une croyance, je ne l'ai pas et ne peux pas l'intégrer autrement pour le moment.
Il est alors inutile de penser à ce genre de chose, cela m'apporte rien à part m'empêcher de faire le Vide.
C'est ainsi que je compris un peu mieux l'idée que je suis attaché au mental sensoriel et intermédiaire.
J'en conclu que c'est le cas, mais qu'il est fort probable que ce sois le cas à cause de Moi en lien avec ces deux mental.
Mon objectif désormais, et d'observer BEAUCOUP plus attentivement mes pensées. Je ne m'observais pas ainsi auparavant. Uniquement lorsqu'il y avait un gros défaut qui apparaissait. Mais pour le reste, je n'entrais pas à l'intérieur de moi, je croyais en faisant des rappels etc, mais non, je n'observais pas grand chose. C'était mal dirigé.
Maintenant, je passe tout au crible, dès qu'on me parle, que je lis, que j'écoute etc etc. Je veux tout savoir de mes Moi !
Cela fait moins d'un jour que je pratique ainsi, va falloir continuer.
Je constate aussi qu'a force de mal pratiquer, je revenais inconsciemment vers une attitude "d'une seule personne qui ressentais des émotions, désirs, etc...".
Également, en pratiquant ainsi, en observant mes pensées, mes désirs etc de cette façon, je m'observe véritablement intérieurement et il semble que cela ne m'empêche pas de rester présent. Au contraire, il semblerait que je sois vraiment présent en agissant ainsi.
Lors de ma méditation passive, j'attendais que les pensées surviennent pour les observer tranquillement, mais il semble qu'il y en avait moins que d'habitude.
J'ai le sentiment de retrouver une très vieille habitude de faire qui fait que je vois les choses sans filtres et comme à l'enfance. Pourtant je ne fais que me regarder intérieurement. Ce doit être cela l'auto-observation correcte ?
Nous verrons au fur et à mesure.