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Carnet de route
Apprendre comment faire un voyage astral : démarrez ici votre plan d'action.
Modérateur : Noe
- Hors ligne Pascal
- #61
Re: Carnet de route
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Oui Noé,
"Aimer, qu'il est beau d'aimer. Seules les grandes Ames peuvent et savent aimer. L'amour est tendresse infinie. L'amour est la vie qui palpite en chaque atome comme elle palpite en chaque soleil".
Je ne sais pas aimer.
Je sais passionner.
J'ai choisi d'apprendre à aimer il y a plus de 20 ans en implorant la miséricorde divine dans la terrible souffrance.
On m'a offert le moyen de me racheter et je ne sais pas ou je ne veux pas vraiment encore l'utiliser pour ma rédemption.
Je suis plongé dans l'arcane 6, dans le mythe de Sisyphe.
Je vais droit vers l'abîme, je le vois clairement.
Il y a quelques jours, l'eau de mer (de Mère) bouillait à 108°, c'est la 108ème existence...
La possibilité de rédemption se désagrège lentement.
Si l'échec arrive encore, la Nature fera le travail que je n'ai pas eu la force de faire.
Tout est clair et la décision n'arrive pas, la malédiction que je me suis jetée continue de résister.
Je suis un terrible illusionniste qui s'est fait prendre à son propre jeu de la vie et de la mort, qui a tellement donné d'illusions qu'elles se retournent maintenant vers leur source. L'arroseur est arrosé.
Kali doit devenir mon refuge, elle est là, Elle m'attend, et je ne vais pas vers Elle.
Le courage est de ne plus fuir et de faire face.
Je me raccroche à la dernière perche tendue : méditation dans l'obscurité et le silence.
Pascal
"Aimer, qu'il est beau d'aimer. Seules les grandes Ames peuvent et savent aimer. L'amour est tendresse infinie. L'amour est la vie qui palpite en chaque atome comme elle palpite en chaque soleil".
Je ne sais pas aimer.
Je sais passionner.
J'ai choisi d'apprendre à aimer il y a plus de 20 ans en implorant la miséricorde divine dans la terrible souffrance.
On m'a offert le moyen de me racheter et je ne sais pas ou je ne veux pas vraiment encore l'utiliser pour ma rédemption.
Je suis plongé dans l'arcane 6, dans le mythe de Sisyphe.
Je vais droit vers l'abîme, je le vois clairement.
Il y a quelques jours, l'eau de mer (de Mère) bouillait à 108°, c'est la 108ème existence...
La possibilité de rédemption se désagrège lentement.
Si l'échec arrive encore, la Nature fera le travail que je n'ai pas eu la force de faire.
Tout est clair et la décision n'arrive pas, la malédiction que je me suis jetée continue de résister.
Je suis un terrible illusionniste qui s'est fait prendre à son propre jeu de la vie et de la mort, qui a tellement donné d'illusions qu'elles se retournent maintenant vers leur source. L'arroseur est arrosé.
Kali doit devenir mon refuge, elle est là, Elle m'attend, et je ne vais pas vers Elle.
Le courage est de ne plus fuir et de faire face.
Je me raccroche à la dernière perche tendue : méditation dans l'obscurité et le silence.
Pascal
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- Messages : 38
- Enregistré le : 10 janvier 2009, 11:02
Re: Carnet de route
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Pascal a écrit :Je me raccroche à la dernière perche tendue : méditation dans l'obscurité et le silence.
Bonjour Pascal,Pascal a écrit : Je ne sais pas aimer.
Je te prie d'accepter l'aide de quelqu'un qui ne sait pas aimer !
Tu dois accepter de lâcher la perche, car t'attacher à la recherche de l'illumination t'éloigne de la lumière. Le rayon de lumière de ta mère divine te parviendra quand tu auras cessé de lutter pour te l'approprier. Tu dois lâcher prise sans condition, comme dit Noé, en t'immergeant dans l'instant présent (vécue intensément d'instant en instant, présentement et éternellement)
Ceci se fait progressivement. Nous devons apprendre à être patient, comme le jeune enfant qui tente de marcher et qui, tentative après tentative, retombe sur ces fesses. Se pose-il des questions ? Théorise t-il sur le temps qu'il lui faudra, sur la manière à employer ? Il se contente de se lever, de mettre un pas devant l'autre, de s'aider d'un support quand celui-ci se présente, la notion de temps lui est étrangère.
Ne nous attardons pas à ce qui nous reste à parcourir ou au temps qui passe. Méditons sur l'innocence de l'enfance afin de la retrouver...
Courage mon frère. Je passe par ce que tu passes. Continuons à cheminer ensemble, et advienne que pourra
Que ta lumière, Divine Mère, éclaire notre route ici et maintenant.
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Re: Carnet de route voyage astral
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Bonjour P. & O.
En matière de voyage astral pratique, il faut savoir réaliser un dédoublement astral avec la conscience éveillée.
Il y a plus de deux mille ans que quelqu'un disait : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Lc 9, 23). Ainsi, Jésus disait qu'il est nécessaire de méditer dans l'action du Renoncement, comme l'exprime ses deux versets de la Bhagavad Gîta :
Verset : 2.71 : « Celui que les plaisirs matériels n’attirent plus, qui n’est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s’est libéré de la tyrannie de l'ego, peut seul connaître la sérénité parfaite. »
Verset 4.41 : « Celui dont le savoir spirituel a déraciné les doutes, et qui, ayant renoncé aux fruits de ses actes, s’est établi fermement dans la conscience de son intime réel, celui-là, ô conquérant des richesses, demeure libre des chaînes de l'action ».
Celui qui veut prendre sa croix sans se renier, celui-là demeure dans l'échec. Celui qui renonce à tout esprit de possession et aux fruits de ses actes, commence une authentique révolution de la conscience.
« Les pouvoirs sont les fleurs de l'âme qui s'épanouissent lorsque nous nous sommes sanctifiés. » dit le Bouddha Maitreya Samael Aun Weor.
Que ce soit pour effectuer un voyage astral avec la conscience éveillée, avec ou sans corps astral solaire ; que ce soit pour pénétrer dans les degrés de l'Extase ; que ce soit pour obtenir le silence d'or dans la méditation ; que ce soit pour demeurer dans la chasteté ; etc., Il est nécessaire et indispensable de commencer par le Renoncement.
Le plus délicat est très certainement l'apprentissage de l'Humilité, qu'en pensez-vous ?
En matière de voyage astral pratique, il faut savoir réaliser un dédoublement astral avec la conscience éveillée.
Il y a plus de deux mille ans que quelqu'un disait : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Lc 9, 23). Ainsi, Jésus disait qu'il est nécessaire de méditer dans l'action du Renoncement, comme l'exprime ses deux versets de la Bhagavad Gîta :
Verset : 2.71 : « Celui que les plaisirs matériels n’attirent plus, qui n’est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s’est libéré de la tyrannie de l'ego, peut seul connaître la sérénité parfaite. »
Verset 4.41 : « Celui dont le savoir spirituel a déraciné les doutes, et qui, ayant renoncé aux fruits de ses actes, s’est établi fermement dans la conscience de son intime réel, celui-là, ô conquérant des richesses, demeure libre des chaînes de l'action ».
Celui qui veut prendre sa croix sans se renier, celui-là demeure dans l'échec. Celui qui renonce à tout esprit de possession et aux fruits de ses actes, commence une authentique révolution de la conscience.
« Les pouvoirs sont les fleurs de l'âme qui s'épanouissent lorsque nous nous sommes sanctifiés. » dit le Bouddha Maitreya Samael Aun Weor.
Que ce soit pour effectuer un voyage astral avec la conscience éveillée, avec ou sans corps astral solaire ; que ce soit pour pénétrer dans les degrés de l'Extase ; que ce soit pour obtenir le silence d'or dans la méditation ; que ce soit pour demeurer dans la chasteté ; etc., Il est nécessaire et indispensable de commencer par le Renoncement.
Le plus délicat est très certainement l'apprentissage de l'Humilité, qu'en pensez-vous ?
Lorsque le Coeur s'ouvre à la Compassion,
Les fleurs de la félicité fleurissent dans tous les coeurs.
Disponible via skype pour toute aide pratique.
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Re: Carnet de route
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Chers Amis,
Parler comme un sage alors qu’on est rempli de soi-même est certes le paradoxe que doit vivre n’importe quel aspirant sur le sentier.
L’ego est bien vivant en moi-même, je le dis et j’en suis conscient.
La Lumière fait des efforts terribles pour nous sauver de nos ténèbres.
L’ego est l’ennemi.
Le voile de l’Ego agit comme un bandeau sur les yeux de notre essence divine. Il enroule la conscience, développe un conditionnement, et nous condamne à errer dans les ténèbres de la soif d’existence et de jouissance du MOI-JE.
La soif d’existence et de jouissance égoïste est l’expression de n’importe quel moi psychologique qui lutte pour prendre ne serait-ce qu’un instant le contrôle de la machine humaine.
La lucidité naturelle de notre essence Divine, notre Bouddhata, a été anéantie par le moi, le moi-même, le je.
Dans ces conditions, l’éveil de la conscience est impossible.
Il nous est en effet impossible de reconnaître notre identité véritable du fait de l’incessante activité négative de l’ego.
Les rouages du mental et de l’affect sont au service de l’ego.
L’activité négative de l’ego a paralysé les fonctions du cœur.
Les pouvoirs du cœur ne peuvent jaillir d’un cœur de pierre, nous le savons tous.
S’auto-observer sans faire intervenir le principe pensant, sans diviser moi et ma pensée, s’auto-observer par une compréhension intime de l’absence de l’ego, tout en étant conscient de l’activité de l’ego, s’auto-observer dans le rappel de l’ Etre, s’avère un véritable casse-tête chinois, une impossibilité pratique.
Nous avons besoin du pouvoir du cœur pour nous comprendre intimement, c'est-à-dire pour recevoir une compréhension qui prend sa source dans notre Intime, dans notre Être.
Nous avons besoin du pouvoir du cœur pour comprendre que nous ne pouvons vivre les divins enseignements gnostiques sans au préalable avoir pris conscience de l’Être en nous-même.
Le cœur fait jaillir en nous la compréhension que nous ne pouvons pas être, que tels que nous sommes, il nous est impossible d’être car l’Être est l’Être et nous ne sommes pas l’Être.
Il est à la fois terrible et merveilleux ce moment où nous reconnaissons authentiquement avec le cœur que nous ne pouvons pas être.
C’est en prenant conscience de ce que nous ne sommes pas que l’impossible devient possible.
Devant cette impossibilité, nous abandonnons toute forme d’expression personnelle, nous sommes aussi démunis qu’un nouveau-né.
L’offrande du Don total de nous-même nous retire toute pensée, émotion, volonté, conscience de soi, et nous précipite dans le Vide.
Dans le Vide, notre Être se révèle dans toute sa majesté.
Le cœur nous guide vers le Don total, l’abandon, le dépouillement, le dénuement de la fausse image de soi.
Sans le cœur conscient, il nous est impossible de nous présenter démuni comme un nouveau né à notre Être.
Par le pouvoir du cœur conscient, le mensonge de l’ego se révèle.
Nous reconnaissons notre incapacité à fournir la moindre Lumière par nous-même, nous reconnaissons notre impossibilité d’Etre, nous reconnaissons ici et maintenant, notre misère intérieure.
Par le pouvoir du cœur, notre essence se libère du voile fatal élaboré par l’ego et dans une extase divine reconnaît ce qu’elle est et peut se mettre à genoux de façon authentique devant le principe de toute Vie.
L’humilité est réellement le commencement et la fin.
Il n’y a pas d’autres chemins,
« Mes frères, nous devons mourir ! »
Bien à vous tous,
L.
Parler comme un sage alors qu’on est rempli de soi-même est certes le paradoxe que doit vivre n’importe quel aspirant sur le sentier.
L’ego est bien vivant en moi-même, je le dis et j’en suis conscient.
La Lumière fait des efforts terribles pour nous sauver de nos ténèbres.
L’ego est l’ennemi.
Le voile de l’Ego agit comme un bandeau sur les yeux de notre essence divine. Il enroule la conscience, développe un conditionnement, et nous condamne à errer dans les ténèbres de la soif d’existence et de jouissance du MOI-JE.
La soif d’existence et de jouissance égoïste est l’expression de n’importe quel moi psychologique qui lutte pour prendre ne serait-ce qu’un instant le contrôle de la machine humaine.
La lucidité naturelle de notre essence Divine, notre Bouddhata, a été anéantie par le moi, le moi-même, le je.
Dans ces conditions, l’éveil de la conscience est impossible.
Il nous est en effet impossible de reconnaître notre identité véritable du fait de l’incessante activité négative de l’ego.
Les rouages du mental et de l’affect sont au service de l’ego.
L’activité négative de l’ego a paralysé les fonctions du cœur.
Les pouvoirs du cœur ne peuvent jaillir d’un cœur de pierre, nous le savons tous.
S’auto-observer sans faire intervenir le principe pensant, sans diviser moi et ma pensée, s’auto-observer par une compréhension intime de l’absence de l’ego, tout en étant conscient de l’activité de l’ego, s’auto-observer dans le rappel de l’ Etre, s’avère un véritable casse-tête chinois, une impossibilité pratique.
Nous avons besoin du pouvoir du cœur pour nous comprendre intimement, c'est-à-dire pour recevoir une compréhension qui prend sa source dans notre Intime, dans notre Être.
Nous avons besoin du pouvoir du cœur pour comprendre que nous ne pouvons vivre les divins enseignements gnostiques sans au préalable avoir pris conscience de l’Être en nous-même.
Le cœur fait jaillir en nous la compréhension que nous ne pouvons pas être, que tels que nous sommes, il nous est impossible d’être car l’Être est l’Être et nous ne sommes pas l’Être.
Il est à la fois terrible et merveilleux ce moment où nous reconnaissons authentiquement avec le cœur que nous ne pouvons pas être.
C’est en prenant conscience de ce que nous ne sommes pas que l’impossible devient possible.
Devant cette impossibilité, nous abandonnons toute forme d’expression personnelle, nous sommes aussi démunis qu’un nouveau-né.
L’offrande du Don total de nous-même nous retire toute pensée, émotion, volonté, conscience de soi, et nous précipite dans le Vide.
Dans le Vide, notre Être se révèle dans toute sa majesté.
Le cœur nous guide vers le Don total, l’abandon, le dépouillement, le dénuement de la fausse image de soi.
Sans le cœur conscient, il nous est impossible de nous présenter démuni comme un nouveau né à notre Être.
Par le pouvoir du cœur conscient, le mensonge de l’ego se révèle.
Nous reconnaissons notre incapacité à fournir la moindre Lumière par nous-même, nous reconnaissons notre impossibilité d’Etre, nous reconnaissons ici et maintenant, notre misère intérieure.
Par le pouvoir du cœur, notre essence se libère du voile fatal élaboré par l’ego et dans une extase divine reconnaît ce qu’elle est et peut se mettre à genoux de façon authentique devant le principe de toute Vie.
L’humilité est réellement le commencement et la fin.
Il n’y a pas d’autres chemins,
« Mes frères, nous devons mourir ! »
Bien à vous tous,
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"
- Hors ligne Pascal
- #65
Re: Carnet de route
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Merci Noé et Lot pour votre rappel justifié sur l'humilité, qualité indispensable pour être en relation correcte avec les parties les plus élevées de l'Être.
Je viens de passer une semaine "difficile et instructive" sur laquelle je ne m'étendrais pas ici, en rapport justement avec ce terrible défaut de l'orgueil.
Il y a un point basique que mon épouse m'a aidé à comprendre et que j'ai trop négligé : être en communication correcte avec son centre émotionnel.
Elle m'a fait prendre conscience que le centre émotionnel était devenu la proie d'une boule noire, comme un morceau de charbon de douleur incandescente qui m'envoyait en permanence des émotions négatives. A cause de quoi ? l'indifférence...
J'ai négligé mes émotions jusqu'à il y a quelques jours. Je ne communiquais jamais avec mon cerveau émotionnel.
Pourquoi n'avais-je pas compris une si grande évidence ? je ne peux le dire. L'apprentissage de la méditation a été le déclic.
Les 3 phrases suivantes du Bouddha Maitreya sont l'exact reflet de ce qui se passe en mon intérieur avec le cruel manque de communication intérieure (exposé plus haut) que je m'imposais à cause de concepts personnels erronés. Je les partage ici car on m'invite intérieurement à le faire, cela peut être utile...
Merci.
Pascal
http://gnosis.gnose.samael.free.fr/text/CONF5EV110.html
En Inde, par exemple, ils comparent le Centre Émotionnel à un éléphant. Un éléphant fou, par exemple, que fait-on, en Inde, pour le contrôler ? On lui accole 2 éléphants sains, sensés, un de chaque côté (ils les attachent pour qu'ils ne partent pas), et ensuite, ces deux-là (sensés) réussissent finalement à apprendre au fou à être sensé, et l'éléphant fou redevient finalement sensé. C'est un système qu'utilisent les hindous et il est bon.
Le Centre Émotionnel est un « éléphant », l'Intellectuel est un autre « éléphant », et le Moteur (le Centre Moteur-Instinctif-Sexuel) un autre « éléphant ». Ces 2 « éléphants » : l'Intellectuel et le Moteur, peuvent contrôler « l'éléphant fou » des émotions.
Si, à un moment donné, nous sommes accablés de désespoir ou d'angoisse, c'est-à-dire si nous nous sommes identifiés à une émotion négative, si nous sommes mal, que devons-nous faire ? Allongeons-nous sur le lit, relaxons-nous et mettons le « mental en blanc ». En nous relaxant, nous agissons avec le Centre Moteur, puisque nous nous relaxons, nous relaxons tout le corps, nous détendons tous les muscles, toute tension dans l'organisme ; et en mettant le « mental en blanc », c'est-à-dire en amenant le mental à la quiétude et au silence, qu'arrive-t-il ? Il ne reste pas d'autre remède, au Centre Émotionnel, que de se calmer un peu, se rasséréner et, finalement, le Centre Intellectuel et le Centre Moteur vont dominer l'Émotionnel (ce sont les 2 « éléphants sensés » qui vont dompter « l'éléphant fou »).
Je viens de passer une semaine "difficile et instructive" sur laquelle je ne m'étendrais pas ici, en rapport justement avec ce terrible défaut de l'orgueil.
Il y a un point basique que mon épouse m'a aidé à comprendre et que j'ai trop négligé : être en communication correcte avec son centre émotionnel.
Elle m'a fait prendre conscience que le centre émotionnel était devenu la proie d'une boule noire, comme un morceau de charbon de douleur incandescente qui m'envoyait en permanence des émotions négatives. A cause de quoi ? l'indifférence...
J'ai négligé mes émotions jusqu'à il y a quelques jours. Je ne communiquais jamais avec mon cerveau émotionnel.
Pourquoi n'avais-je pas compris une si grande évidence ? je ne peux le dire. L'apprentissage de la méditation a été le déclic.
Les 3 phrases suivantes du Bouddha Maitreya sont l'exact reflet de ce qui se passe en mon intérieur avec le cruel manque de communication intérieure (exposé plus haut) que je m'imposais à cause de concepts personnels erronés. Je les partage ici car on m'invite intérieurement à le faire, cela peut être utile...
Merci.
Pascal
http://gnosis.gnose.samael.free.fr/text/CONF5EV110.html
En Inde, par exemple, ils comparent le Centre Émotionnel à un éléphant. Un éléphant fou, par exemple, que fait-on, en Inde, pour le contrôler ? On lui accole 2 éléphants sains, sensés, un de chaque côté (ils les attachent pour qu'ils ne partent pas), et ensuite, ces deux-là (sensés) réussissent finalement à apprendre au fou à être sensé, et l'éléphant fou redevient finalement sensé. C'est un système qu'utilisent les hindous et il est bon.
Le Centre Émotionnel est un « éléphant », l'Intellectuel est un autre « éléphant », et le Moteur (le Centre Moteur-Instinctif-Sexuel) un autre « éléphant ». Ces 2 « éléphants » : l'Intellectuel et le Moteur, peuvent contrôler « l'éléphant fou » des émotions.
Si, à un moment donné, nous sommes accablés de désespoir ou d'angoisse, c'est-à-dire si nous nous sommes identifiés à une émotion négative, si nous sommes mal, que devons-nous faire ? Allongeons-nous sur le lit, relaxons-nous et mettons le « mental en blanc ». En nous relaxant, nous agissons avec le Centre Moteur, puisque nous nous relaxons, nous relaxons tout le corps, nous détendons tous les muscles, toute tension dans l'organisme ; et en mettant le « mental en blanc », c'est-à-dire en amenant le mental à la quiétude et au silence, qu'arrive-t-il ? Il ne reste pas d'autre remède, au Centre Émotionnel, que de se calmer un peu, se rasséréner et, finalement, le Centre Intellectuel et le Centre Moteur vont dominer l'Émotionnel (ce sont les 2 « éléphants sensés » qui vont dompter « l'éléphant fou »).
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voyage astral et méditation
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Bonjour Pascal,
Cette explication est vraiment très intéressante car il est vrai que lorsque nous immobilisons le corps physique dans une profonde relaxation proche du sommeil, et que tout en même temps, nous rendons le mental silencieux par la dévotion pour notre Divine Mère tout en restant à l'écoute du son Anahat, nous provoquons l'Extase. Je te remercie de tout mon coeur pour cette explication vraiment simple.
En plus de cela, l'éveil de l'esprit à la méditation quotidienne est la voie royale de la doctrine du coeur absolument nécessaire pour dominer la bête à cornes de l'Apocalypse (la bête intellectuelle).
« Avant que la flamme d’or puisse briller avec une lumière sereine, la lampe doit être bien surveillée et dans un lieu abrité du vent. » La Bhagavad-Gita.
« Les pensées terrestres doivent tomber mortes devant les portes du Temple. » La Voix du Silence.
« L’esprit qui est esclave des sentiments rend l’âme aussi invalide que le bateau que le vent égare sur les flots. » Les Trois Montagnes.
La Lampe ne peut être surveillée que par le contrôle du mental.
Les pensées tombent mortes dans la méditation profonde devant la Majesté de la Divine Mère.
L'esprit de dieu est l'esprit immortel de chaque être humain qui prend conscience de sa réalisation lorsqu'il s'est libéré des sentiments qui rendent l'âme invalide.
Ces trois citations confirment que la méditation continue est réellement le Pain Quotidien du Sage.
Cette explication est vraiment très intéressante car il est vrai que lorsque nous immobilisons le corps physique dans une profonde relaxation proche du sommeil, et que tout en même temps, nous rendons le mental silencieux par la dévotion pour notre Divine Mère tout en restant à l'écoute du son Anahat, nous provoquons l'Extase. Je te remercie de tout mon coeur pour cette explication vraiment simple.
En plus de cela, l'éveil de l'esprit à la méditation quotidienne est la voie royale de la doctrine du coeur absolument nécessaire pour dominer la bête à cornes de l'Apocalypse (la bête intellectuelle).
« Avant que la flamme d’or puisse briller avec une lumière sereine, la lampe doit être bien surveillée et dans un lieu abrité du vent. » La Bhagavad-Gita.
« Les pensées terrestres doivent tomber mortes devant les portes du Temple. » La Voix du Silence.
« L’esprit qui est esclave des sentiments rend l’âme aussi invalide que le bateau que le vent égare sur les flots. » Les Trois Montagnes.
La Lampe ne peut être surveillée que par le contrôle du mental.
Les pensées tombent mortes dans la méditation profonde devant la Majesté de la Divine Mère.
L'esprit de dieu est l'esprit immortel de chaque être humain qui prend conscience de sa réalisation lorsqu'il s'est libéré des sentiments qui rendent l'âme invalide.
Ces trois citations confirment que la méditation continue est réellement le Pain Quotidien du Sage.
Lorsque le Coeur s'ouvre à la Compassion,
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- Hors ligne Pascal
- #67
Re: Carnet de route
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Bonjour,
Je voudrais poser une question à propos du son intérieur.
Ce son est perçu comme un bruissement, un bourdonnement, un sifflement, un chuintement, ..., comme l'électricité qui circule dans les cables à haute tension. Je crois avoir compris que ce son est la circulation du Prana dans les nadis de notre organisme ou la vibration de nombreuses cellules ou atomes. Ce serait la vie qui coule en notre intérieur, peut-être même le bruit de la circulation sanguine.
144 000 vibrations ?
"Dans notre cerveau, il existe 144 000 atomes angéliques qui gouvernent tous les atomes de notre organisme humain" nous dit le Bouddha Maitreya.
Est-ce votre compréhension également ?
Merci d'avance.
Pascal
Je voudrais poser une question à propos du son intérieur.
Ce son est perçu comme un bruissement, un bourdonnement, un sifflement, un chuintement, ..., comme l'électricité qui circule dans les cables à haute tension. Je crois avoir compris que ce son est la circulation du Prana dans les nadis de notre organisme ou la vibration de nombreuses cellules ou atomes. Ce serait la vie qui coule en notre intérieur, peut-être même le bruit de la circulation sanguine.
144 000 vibrations ?
"Dans notre cerveau, il existe 144 000 atomes angéliques qui gouvernent tous les atomes de notre organisme humain" nous dit le Bouddha Maitreya.
Est-ce votre compréhension également ?
Merci d'avance.
Pascal
- Messages : 673
- Enregistré le : 12 janvier 2009, 10:55
- Contact :
Re: Carnet de route
Message le
Cher Pascal,
Il me semble que dans son livre "Logos, Mantra, Théurgie", le Maître précisa que le son Anahat, la voix subtile, avait 10 tonalités différentes que l'intié devait apprendre à reconnaître.
Ma compréhension est qu'en synthèse, ce son est la Voix de l'Etre, le chant sacré qui résonne dans toutes nos cellules vivantes et qui s'écoute dans une parfaite dévotion, lorsque s'est épuisé le processus de la pensée et que le mental est en silence.
Force & Lumière
Ton Ami
L.
Il me semble que dans son livre "Logos, Mantra, Théurgie", le Maître précisa que le son Anahat, la voix subtile, avait 10 tonalités différentes que l'intié devait apprendre à reconnaître.
Ma compréhension est qu'en synthèse, ce son est la Voix de l'Etre, le chant sacré qui résonne dans toutes nos cellules vivantes et qui s'écoute dans une parfaite dévotion, lorsque s'est épuisé le processus de la pensée et que le mental est en silence.
Force & Lumière
Ton Ami
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"
- Hors ligne Pascal
- #69
Re: Carnet de route
Message le
Merci Lot.
J'avais une confusion sur l'origine (coeur ou tête) de ces 10 sons, mais je viens de comprendre le 1er son permanent qui sort de ma tête ou du mental : chiiiiiii niiiiii, dont parle Sivananda et qu'a repris le Maître dans "notions fondamentales d'endocrinologie et criminologie".
Amicalement
Pascal
Source Sivananda :
http://www.dlshq.org/download/kundalini.htm#_VPID_113
"The first is the sound ‘Chini’ (like the pronunciation of the word)"
J'avais une confusion sur l'origine (coeur ou tête) de ces 10 sons, mais je viens de comprendre le 1er son permanent qui sort de ma tête ou du mental : chiiiiiii niiiiii, dont parle Sivananda et qu'a repris le Maître dans "notions fondamentales d'endocrinologie et criminologie".
Amicalement
Pascal
Source Sivananda :
http://www.dlshq.org/download/kundalini.htm#_VPID_113
"The first is the sound ‘Chini’ (like the pronunciation of the word)"
- Hors ligne Pascal
- #70
Re: Carnet de route
Message le
20 CONSEILS POUR MÉDITER par Swami Sivananda extraits de son livre "La pratique de la méditation" (scanné pour bienfait et partage, page 162 à 164, livre de poche éditions Albin Michel 1970, collection spiritualités vivantes).
1. Ayez une pièce spéciale fermant à clé. Ne permettez à personne d'y entrer ; brûlez-y de l'encens. Lavez-vous les pieds avant d'y pénétrer.
2. Retirez-vous dans un endroit ou une pièce tranquille, où vous ne risquez aucun dérangement, de sorte que votre mental se sente en paix. Bien entendu les conditions parfaites ne peuvent pas toujours être réalisées ; il suffit alors de faire pour le mieux. Il vous faudrait être dans la solitude, en communion avec Dieu, ou Brahman.
3. Levez-vous à quatre heures du matin (brahma-muhûrta) et méditez jusqu'à six heures. Faites une autre séance le soir de sept à huit heures.
4. Placez dans la chambre l'image de votre ishta, et des livres pieux tels que la Gîtâ, les Upanishads, le Yoga-vasishta, etc. Prenez votre pose face à cette image.
5. Asseyez-vous dans la pose de votre choix, la tête, la nuque et le tronc bien droits, sans vous pencher ni en avant ni en arrière.
6. Fermez les yeux et concentrez-vous doucement sur l'espace entre les deux sourcils (trikûta) ; joignez les mains.
7. Ne luttez jamais avec le mental ; ne faites aucun effort dans la concentration. Détendez vos muscles et vos nerfs, ainsi que votre cerveau. Pensez calmement à votre divinité de prédilection (ishta) ; répétez lentement le mantra reçu de votre gourou, en lui donnant toute sa signification, et avec amour. Apaisez les bouillonnements du mental ; faites taire vos pensées.
8. Ne faites aucun effort violent pour maîtriser votre mental ; au contraire, laissez-le plutôt errer un peu et épuiser sa force. Il en profitera tout d'abord pour gambader comme un singe déchaîné. Après quoi il s'apaisera progressivement et viendra se mettre à vos ordres. Cela peut prendre un certain temps, mais chaque fois que vous renouvellerez vos tentatives, le temps requis diminuera.
9. Ayez toujours un arrière-plan de pensée, soit concret, comme l'image de votre divinité de prédilection, avec le mantra, soit abstrait comme l'idée d'infini et la syllabe OM, si vous étudiez le Jnâna-Yoga. Cela détruira vos pensées terrestres et vous conduira au but. Par la force de l'habitude, votre mental se réfugiera dans cet arrière-plan, dès que vous le libérerez de ses activités sur le plan terrestre.
10. Toujours et sans cesse retirez votre mental des choses du monde. Chaque fois qu'il se détourne de son but véritable (lakshya), ramenez-le à ce but. Ce genre de combat peut durer des mois.
11. Lorsque vous méditez sur le Seigneur Krishna, au début, placez Son image devant vous. Regardez-la fixement, sans battement de paupières ; voyez d'abord Ses pieds, puis Sa robe de soie jaune ; ensuite la parure de Son cou, Son visage, Ses boucles d'oreilles, Sa couronne ornée de diamants, Ses bracelets ; fixez ensuite Sa conque, Son disque, Sa massue et Son lotus. Après quoi, revenez à Ses pieds et recommencez, et cela pendant une demi-heure. Si vous éprouvez de la fatigue, regardez fixement Sa face. Procédez ainsi pendant trois mois.
12. Ensuite, fermez les yeux et projetez mentalement l'image ; dirigez le mental sur les différentes parties, comme il vient d'être dit.
13. Vous pouvez associer à cela les attributs divins, tels que toute-puissance, omniscience, pureté, perfection, etc., au cours de votre méditation.
14. Si de mauvaises pensées pénètrent dans le mental, n'usez pas de votre force de volonté pour les écarter ; ce ne serait qu'une perte d'énergie, une cause de fatigue. Plus vous faites d'efforts et plus persistent les mauvaises pensées, plus elles sont rapides à revenir, avec une puissance accrue. Restez indifférent, conservez votre calme, et elles s'évanouiront bientôt. Ou bien, remplacez-les par les bonnes pensées contraires (pratipaksha-bhâvana), ou encore pensez fortement à l'image de Dieu et au mantra. Et priez.
15. Ne perdez pas un jour de méditation ; soyez ponctuel et méthodique. Prenez de la nourriture sattvique : les fruits et les laitages contribueront à centrer votre mental. Abandonnez la viande, le poisson, les oeufs, le tabac, les liqueurs, etc.
16. Aspergez-vous le visage d'eau froide pour chasser la somnolence ; restez un quart d'heure debout ; attachez votre touffe de cheveux (NdT beaucoup d'Hindous se font raser tout ou partie de la tête, mais conservent une mèche qu'ils ne coupent pas) à un clou élevé, au moyen d'un morceau de ficelle. Aussitôt que vous commencerez à somnoler, la ficelle, en tirant sur vos cheveux, vous réveillera. Elle jouera le rôle de la Mère. Ou bien, appuyez-vous sur une balançoire improvisée et balancez-vous pendant dix minutes. Faites un peu de respiration rythmée. Prenez la « pose renversée » (shirshâsana) ou la « pose du paon » (mayurâsana). Ne mangez le soir que des fruits et du lait. De telles méthodes vous permettront de combattre le sommeil.
17. Soyez précautionneux dans le choix de vos compagnons. Renoncez aux conversations, parlez peu. Observez le silence complet (mauna) deux heures par jour. Ne vous mêlez pas aux gens indésirables. Lisez des livres pieux, inspirant de bonnes pensées. Recherchez le contact avec de saints hommes (satsanga) ; ce seront de précieux auxiliaires pour votre méditation.
18. N'agitez pas votre corps ; qu'il reste ferme comme un rocher. Respirez doucement. Ne vous grattez pas à tout moment. Conservez la droite attitude mentale que votre gourou vous a enseignée.
19. Si votre mental est fatigué, ne vous concentrez pas ; donnez-lui un peu de repos.
20. Lorsqu'une idée occupe exclusivement le mental, elle prend une forme effective, physique ou mentale. Si donc, vous emplissez totalement votre mental de la pensée de Dieu et de Dieu seul, vous parviendrez rapidement à l'état de parfaite extase (nirvikalpa-samâdhi). Appliquez-vous y donc très sérieusement.
1. Ayez une pièce spéciale fermant à clé. Ne permettez à personne d'y entrer ; brûlez-y de l'encens. Lavez-vous les pieds avant d'y pénétrer.
2. Retirez-vous dans un endroit ou une pièce tranquille, où vous ne risquez aucun dérangement, de sorte que votre mental se sente en paix. Bien entendu les conditions parfaites ne peuvent pas toujours être réalisées ; il suffit alors de faire pour le mieux. Il vous faudrait être dans la solitude, en communion avec Dieu, ou Brahman.
3. Levez-vous à quatre heures du matin (brahma-muhûrta) et méditez jusqu'à six heures. Faites une autre séance le soir de sept à huit heures.
4. Placez dans la chambre l'image de votre ishta, et des livres pieux tels que la Gîtâ, les Upanishads, le Yoga-vasishta, etc. Prenez votre pose face à cette image.
5. Asseyez-vous dans la pose de votre choix, la tête, la nuque et le tronc bien droits, sans vous pencher ni en avant ni en arrière.
6. Fermez les yeux et concentrez-vous doucement sur l'espace entre les deux sourcils (trikûta) ; joignez les mains.
7. Ne luttez jamais avec le mental ; ne faites aucun effort dans la concentration. Détendez vos muscles et vos nerfs, ainsi que votre cerveau. Pensez calmement à votre divinité de prédilection (ishta) ; répétez lentement le mantra reçu de votre gourou, en lui donnant toute sa signification, et avec amour. Apaisez les bouillonnements du mental ; faites taire vos pensées.
8. Ne faites aucun effort violent pour maîtriser votre mental ; au contraire, laissez-le plutôt errer un peu et épuiser sa force. Il en profitera tout d'abord pour gambader comme un singe déchaîné. Après quoi il s'apaisera progressivement et viendra se mettre à vos ordres. Cela peut prendre un certain temps, mais chaque fois que vous renouvellerez vos tentatives, le temps requis diminuera.
9. Ayez toujours un arrière-plan de pensée, soit concret, comme l'image de votre divinité de prédilection, avec le mantra, soit abstrait comme l'idée d'infini et la syllabe OM, si vous étudiez le Jnâna-Yoga. Cela détruira vos pensées terrestres et vous conduira au but. Par la force de l'habitude, votre mental se réfugiera dans cet arrière-plan, dès que vous le libérerez de ses activités sur le plan terrestre.
10. Toujours et sans cesse retirez votre mental des choses du monde. Chaque fois qu'il se détourne de son but véritable (lakshya), ramenez-le à ce but. Ce genre de combat peut durer des mois.
11. Lorsque vous méditez sur le Seigneur Krishna, au début, placez Son image devant vous. Regardez-la fixement, sans battement de paupières ; voyez d'abord Ses pieds, puis Sa robe de soie jaune ; ensuite la parure de Son cou, Son visage, Ses boucles d'oreilles, Sa couronne ornée de diamants, Ses bracelets ; fixez ensuite Sa conque, Son disque, Sa massue et Son lotus. Après quoi, revenez à Ses pieds et recommencez, et cela pendant une demi-heure. Si vous éprouvez de la fatigue, regardez fixement Sa face. Procédez ainsi pendant trois mois.
12. Ensuite, fermez les yeux et projetez mentalement l'image ; dirigez le mental sur les différentes parties, comme il vient d'être dit.
13. Vous pouvez associer à cela les attributs divins, tels que toute-puissance, omniscience, pureté, perfection, etc., au cours de votre méditation.
14. Si de mauvaises pensées pénètrent dans le mental, n'usez pas de votre force de volonté pour les écarter ; ce ne serait qu'une perte d'énergie, une cause de fatigue. Plus vous faites d'efforts et plus persistent les mauvaises pensées, plus elles sont rapides à revenir, avec une puissance accrue. Restez indifférent, conservez votre calme, et elles s'évanouiront bientôt. Ou bien, remplacez-les par les bonnes pensées contraires (pratipaksha-bhâvana), ou encore pensez fortement à l'image de Dieu et au mantra. Et priez.
15. Ne perdez pas un jour de méditation ; soyez ponctuel et méthodique. Prenez de la nourriture sattvique : les fruits et les laitages contribueront à centrer votre mental. Abandonnez la viande, le poisson, les oeufs, le tabac, les liqueurs, etc.
16. Aspergez-vous le visage d'eau froide pour chasser la somnolence ; restez un quart d'heure debout ; attachez votre touffe de cheveux (NdT beaucoup d'Hindous se font raser tout ou partie de la tête, mais conservent une mèche qu'ils ne coupent pas) à un clou élevé, au moyen d'un morceau de ficelle. Aussitôt que vous commencerez à somnoler, la ficelle, en tirant sur vos cheveux, vous réveillera. Elle jouera le rôle de la Mère. Ou bien, appuyez-vous sur une balançoire improvisée et balancez-vous pendant dix minutes. Faites un peu de respiration rythmée. Prenez la « pose renversée » (shirshâsana) ou la « pose du paon » (mayurâsana). Ne mangez le soir que des fruits et du lait. De telles méthodes vous permettront de combattre le sommeil.
17. Soyez précautionneux dans le choix de vos compagnons. Renoncez aux conversations, parlez peu. Observez le silence complet (mauna) deux heures par jour. Ne vous mêlez pas aux gens indésirables. Lisez des livres pieux, inspirant de bonnes pensées. Recherchez le contact avec de saints hommes (satsanga) ; ce seront de précieux auxiliaires pour votre méditation.
18. N'agitez pas votre corps ; qu'il reste ferme comme un rocher. Respirez doucement. Ne vous grattez pas à tout moment. Conservez la droite attitude mentale que votre gourou vous a enseignée.
19. Si votre mental est fatigué, ne vous concentrez pas ; donnez-lui un peu de repos.
20. Lorsqu'une idée occupe exclusivement le mental, elle prend une forme effective, physique ou mentale. Si donc, vous emplissez totalement votre mental de la pensée de Dieu et de Dieu seul, vous parviendrez rapidement à l'état de parfaite extase (nirvikalpa-samâdhi). Appliquez-vous y donc très sérieusement.
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