Bonjour Fils de lumière,
Jusqu'à l'âge de 10 ans, je pouvais garder le souvenir d'au moins 10 rêves le matin. Il me suffisait de fermer
les yeux et penser à quelqu'un pour voir sa réalité défilée en images devant moi. Curieusement, ces films se
réalisaient. Vers 11 ans, j'ai commencé à me poser des questions douteuses sur ces images comme je ne
savais pas vraiment les différencier de mes pensées personnelles. Cette faculté a disparu depuis. Mais j'ai
continué à rêver intensément bien que le nombre aie baissé.
Je me rêvais souvent en astral entrain de voler. Il m'est même arrivé de tenter de le faire la journée tellement
ça me paraissait possible. Sans succès bien sur. Dans mes rêves nocturnes, quelqu'un m'a dit une fois que j'étais
un vieillard de beaucoup d'années. Un autre jour en astral, quelqu'un dont je n'entendais que la voix m'a projeté
un film et m'a dit que c'était le film de ma vie. A la lecture de l'enseignement du Maître Samael, je pense que c'était
mon intime. Il m'est déjà arrivé de mourir 4 fois en astral. Une des fois, j'ai laissé mon cadavre par terre et suis
allé vérifier si la nouvelle était déjà parvenu chez mes parents. Une fois en rêve, mon guide m'a recommandé de
sortir de mon corps et me mettre débout à côté et attendre. Je voyais mon corps couché. Pour moi, et le corps
et mon double étaient tous en rêve. J'ai un vu un sorcier venir me chercher là où était le corps. Quand il a levé
ses yeux, il m'a vu débout et a pris fuite. Le guide m'a dit, tu peux rentrer dans ton corps.
Seulement un jour en rêve. Nous volions dans les airs avec cet être là. Il me montrait comment les sorciers travaillent
la nuit. Alors ce jour là je lui ai posé fermement des questions pour savoir quel intérêt avait il de me montrer tout
cela. Il m'a dit qu'il voulait que je sache simplement. Comme je n'étais pas satisfait de sa réponse, je l'ai sommé de
ne plus venir troubler mes sommeils. Depuis, je ne l'ai plus revu. Mais je continue de rêver.
Une nuit, j'avais 14 ans, je me suis envolé jusqu'au ciel, en rêve toujours, et j'ai cueilli deux étoiles et suis descendu
avec. D'habitudes, une interprétation des rêves semble me venir du coeur à chaque vision, mais pour ces étoiles, je n'ai
toujours pas reçu d'explications. En aurez vous?
Dans mes rêves toujours, plusieurs fois des foules des gens sont venues me supplier de ressusciter leurs morts. Je
leur disais que je n'ai jamais fait cela. Mais un autre jour, en rêve toujours, une voix m'a guidé jusqu'à un cadavre
d'un nourrisson. Elle m'a guidé et je l'ai ressuscité. Elle m'a demandé de conserver la formule de prière et attendre
jusqu'au jour où je sentirai la vibration que j'avais au coeur pour passer à l'action selon le rituel qu'il m'avait indiqué.
La sensation que j'avais au coeur ressemble un peu aux pouvoirs que le maître Samael a attribué au coeur avec la
Divine Mère.
Il y a près de 10 jours que j'ai commencé à travailler pour la sortie en astral. Je constate que je dois d'abord discipliner
mon mental. Il est trop bavard et même turbulent. Cependant, en méditation un matin, j'ai vu une femme venir vers
moi dans une salle. Curieusement, j'ai soupçonné qu'elle voulait s'accoupler avec moi. Dans l'entre temps, une sensation,
on dirait le désir sexuel multiplié mille fois et reparti dans tout le corps avait envahi mon corps en même temps qu'une
lueur jaune décorait l'endroit. Comme je me débâtais, je me suis réveillé en sursaut. Un courant me parcourait à la racine
de mon phallus. J'avais pratiqué la magie sexuelle avec mon épouse (à peine 5 jours) avant de méditer.
Quelques jours après, dans un autre rêve, j'étais à bord d'une jeep. J'ai constaté qu'elle parcourait un chemin qui ne
ressemblait pas à ce que je lui reconnaît d'habitude. Alors, j'ai pensé en rêve : "SERAIS JE EN ASTRAL ?". Juste quand
je voulais faire un saut, un courant m'a envailli. J'ai eu peur et me suis réveillé en sursaut. Après, plus rien. Je continue
à rêver mais dans un sommeil profond. Avec regret le matin, je réalise que j'étais inconscient encore. Quant à la médi-
tation, un grand obstacle me barre encore la route, c'est la salive.
Merci de me lire. J'attends impatiemment votre édification.
Paix à vous.
Cherson.
Au secours chers frères !!!
Modérateur : Noe
-
- Messages : 709
- Enregistré le : 25 mai 2010, 09:14
Re: Au secours chers frères !!!
Bonjour Cherson,
Je souhaite répondre à deux de tes interrogations.
2 étoiles pour 2 symboles qui rappellent les étoiles à 5 pointes et à 6 pointes : le Pentagramme et l'Étoile de Salomon.
Le Pentagramme est l'être humain, le Microcosme à l'intérieur duquel se trouve l'Infini.
"A chaque existence, l’être humain naît sous une Étoile différente. Un sage a dit : « Je lève les yeux vers les étoiles dont je veux obtenir l’aide, mais je suis toujours l’Etoile qui guide mon intérieur ». En réalité, cette Etoile est toujours la même, elle ne change en aucune de nos existences. C’est l’Etoile du Père. L’important pour nous c’est d’incarner cette Etoile du Père. La sève contenue dans les urnes d’or et d’argent, lorsqu’elle est sagement combinée et transmutée, nous permet de parvenir à l’incarnation de l’Etoile".
"L’Étoile est le Fils de l’homme, la vérité. Personne ne peut chercher la vérité. La vérité ne peut être connue par le Moi. Personne ne peut chercher ce qu’il ne connaît pas. Satan, le Moi, l’Ego que nous portons à l’intérieur ne peut pas connaître la vérité. La vérité ne peut être étudiée, lue ou reconnue par le mental. La vérité est tout à fait différente de tout ce qui peut être lu, étudié ou reconnu par le mental. La vérité vient à nous lorsque nous avons décapité et dissous le Moi".
"L'Étoile est profondément significative : Ce fut celle qui guida les ROIS MAGES qui vinrent adorer l'Enfant ; en ceci, il y a beaucoup de symbolisme. Réellement, les Trois Rois Mages ne sont pas trois personnes, comme beaucoup le supposent, ou trois hommes venus de différents lieux. Quand nous méditons sur les Trois Rois Mages, nous découvrons les Trois Couleurs : le NOIR, le JAUNE, le BLANC ; et il y en a une quatrième : la POURPRE des Rois. Voilà les couleurs du Grand Oeuvre..."
"Si nous songeons à l'Étoile à six pointes (qui est l'ÉTOILE DE SALOMON) qui surgit du chaos du Microcosme-homme, si nous pensons à cette phrase : « Lux in tenebris lucet » (la lumière jaillit des ténèbres, la lumière dans les ténèbres, la lumière sort des ténèbres, du chaos surgit l'Étoile à six pointes), nous verrons que cette étoile est profondément significative : c'est le Sceau de Salomon. Les six pointes sont masculines ; les six ouvertures entre les pointes sont féminines. Au total, ce sont DOUZE RADIATIONS qui sont cristallisées au moyen de l'Alchimie, dans les DOUZE CONSTELLATIONS du Zodiaque".
La Méditation se combine avec le demi-sommeil.
La sortie astrale est le résultat de l'alliance entre la méditation et le sommeil (ou le demi-sommeil).
Fraternellement
Jean Pascal
Je souhaite répondre à deux de tes interrogations.
C'est un beau message que tu as reçu à l'âge de 14 ans (l'arcane 14 est la transmutation sexuelle)Cherson a écrit : Une nuit, j'avais 14 ans, je me suis envolé jusqu'au ciel, en rêve toujours, et j'ai cueilli deux étoiles et suis descendu
avec. D'habitudes, une interprétation des rêves semble me venir du coeur à chaque vision, mais pour ces étoiles, je n'ai
toujours pas reçu d'explications. En aurez vous?
2 étoiles pour 2 symboles qui rappellent les étoiles à 5 pointes et à 6 pointes : le Pentagramme et l'Étoile de Salomon.
Le Pentagramme est l'être humain, le Microcosme à l'intérieur duquel se trouve l'Infini.
"A chaque existence, l’être humain naît sous une Étoile différente. Un sage a dit : « Je lève les yeux vers les étoiles dont je veux obtenir l’aide, mais je suis toujours l’Etoile qui guide mon intérieur ». En réalité, cette Etoile est toujours la même, elle ne change en aucune de nos existences. C’est l’Etoile du Père. L’important pour nous c’est d’incarner cette Etoile du Père. La sève contenue dans les urnes d’or et d’argent, lorsqu’elle est sagement combinée et transmutée, nous permet de parvenir à l’incarnation de l’Etoile".
"L’Étoile est le Fils de l’homme, la vérité. Personne ne peut chercher la vérité. La vérité ne peut être connue par le Moi. Personne ne peut chercher ce qu’il ne connaît pas. Satan, le Moi, l’Ego que nous portons à l’intérieur ne peut pas connaître la vérité. La vérité ne peut être étudiée, lue ou reconnue par le mental. La vérité est tout à fait différente de tout ce qui peut être lu, étudié ou reconnu par le mental. La vérité vient à nous lorsque nous avons décapité et dissous le Moi".
"L'Étoile est profondément significative : Ce fut celle qui guida les ROIS MAGES qui vinrent adorer l'Enfant ; en ceci, il y a beaucoup de symbolisme. Réellement, les Trois Rois Mages ne sont pas trois personnes, comme beaucoup le supposent, ou trois hommes venus de différents lieux. Quand nous méditons sur les Trois Rois Mages, nous découvrons les Trois Couleurs : le NOIR, le JAUNE, le BLANC ; et il y en a une quatrième : la POURPRE des Rois. Voilà les couleurs du Grand Oeuvre..."
"Si nous songeons à l'Étoile à six pointes (qui est l'ÉTOILE DE SALOMON) qui surgit du chaos du Microcosme-homme, si nous pensons à cette phrase : « Lux in tenebris lucet » (la lumière jaillit des ténèbres, la lumière dans les ténèbres, la lumière sort des ténèbres, du chaos surgit l'Étoile à six pointes), nous verrons que cette étoile est profondément significative : c'est le Sceau de Salomon. Les six pointes sont masculines ; les six ouvertures entre les pointes sont féminines. Au total, ce sont DOUZE RADIATIONS qui sont cristallisées au moyen de l'Alchimie, dans les DOUZE CONSTELLATIONS du Zodiaque".
La salivation peut être le signe que la méditation est pratiquée sans le facteur sommeil. Quand le corps physique dort, la salivation s'arrête.Cherson a écrit : Quant à la méditation, un grand obstacle me barre encore la route, c'est la salive.
La Méditation se combine avec le demi-sommeil.
La sortie astrale est le résultat de l'alliance entre la méditation et le sommeil (ou le demi-sommeil).
Fraternellement
Jean Pascal
-
- Messages : 673
- Enregistré le : 12 janvier 2009, 10:55
- Contact :
Re: Au secours chers frères !!!
Chers Amis,
Notre identification à la machinerie intellectuelle, à ce fameux principe pensant, nous conduit à perdre les facultés naturelles de notre conscience d’enfant.
Cette conscience était plus libre qu’elle ne l’est aujourd’hui, objectivée dans nos multiples et incessants mécanismes mentaux.
Le récit de tes expériences internes révèle une activité de cette conscience qui cherche à se libérer du poids des siècles.
L’égo est fils du temps, la mémoire est ego.
L’ego projette incessamment ses films sur l’écran du mental.
L’écran du mental est le « périphérique d’affichage » de l’ego.
La méditation profonde agit sur le projecteur et non plus sur le support.
Il nous faut sortir de la périphérie du mental dispersé pour vivre l’expérience du mental intégral.
Pour entrer dans le silence profond, qui provoque l’éveil de la conscience, nous devons faire cesser l’activité du projecteur, du moi psychologique.
Il y a ceux qui mettent un mois à pénétrer dans le silence, et d’autres 10 ans.
1 mois ou 10 ans pour comprendre ce que signifie la "mort psychologique", la sainte affirmation de notre Dieu Intime et la sainte négation de nous-mêmes.
Lorsque nous sommes portés par le courant de la mort, le silence vient vite !
Comprendre avec l’intuition du cœur, le « tu aimeras Dieu par-dessus toutes choses et ton prochain comme toi-même » et le « renie-toi toi-même », est une grâce divine qui met en action des forces christiques dans notre méditation.
Le courant de la mort nous conduit par le Son et la Dévotion, jusqu’au projecteur, dans les replis cachés de notre inconscient et annule son action.
Le courant de la mort traverse comme une comète la douloureuse bataille des opposés.
Le courant de la mort élimine toute forme mentale.
Ce même courant nous accompagne dans notre journée et provoque la vigilante attention de l’instant présent.
Il suffit d’une seconde pour perdre le fil de l’attention sereine et que le mental se rendorme dans ses projections.
L’action libre, sans distraction d’aucune sorte, nous apporte la plénitude du moment présent.
Ce n’est qu’en comprenant et apprenant comment vivre d’instant en instant que nous pourrons changer véritablement notre manière d’être.
Il serait sot de penser que nous pouvons obtenir le silence intérieur profond et provoquer l’extase, sans savoir vivre le moment présent intensément.
Il faut être plus sérieux et plus sévère avec nous-mêmes pour vivre un authentique changement de « caractère ».
Lorsque nous changeons véritablement, toute difficulté s’annule.
Le cœur serein, nous franchissons tous les obstacles physiques, émotionnels et mentaux qui se dressent sur notre chemin.
Ainsi, ce qu’il est urgent de faire c’est de changer notre manière de vivre et cela n’est possible que si nous nous déclarons ennemis de nous-mêmes.
Paix & Lumière
L.
Notre identification à la machinerie intellectuelle, à ce fameux principe pensant, nous conduit à perdre les facultés naturelles de notre conscience d’enfant.
Cette conscience était plus libre qu’elle ne l’est aujourd’hui, objectivée dans nos multiples et incessants mécanismes mentaux.
Le récit de tes expériences internes révèle une activité de cette conscience qui cherche à se libérer du poids des siècles.
L’égo est fils du temps, la mémoire est ego.
L’ego projette incessamment ses films sur l’écran du mental.
L’écran du mental est le « périphérique d’affichage » de l’ego.
La méditation profonde agit sur le projecteur et non plus sur le support.
Il nous faut sortir de la périphérie du mental dispersé pour vivre l’expérience du mental intégral.
Pour entrer dans le silence profond, qui provoque l’éveil de la conscience, nous devons faire cesser l’activité du projecteur, du moi psychologique.
Il y a ceux qui mettent un mois à pénétrer dans le silence, et d’autres 10 ans.
1 mois ou 10 ans pour comprendre ce que signifie la "mort psychologique", la sainte affirmation de notre Dieu Intime et la sainte négation de nous-mêmes.
Lorsque nous sommes portés par le courant de la mort, le silence vient vite !
Comprendre avec l’intuition du cœur, le « tu aimeras Dieu par-dessus toutes choses et ton prochain comme toi-même » et le « renie-toi toi-même », est une grâce divine qui met en action des forces christiques dans notre méditation.
Le courant de la mort nous conduit par le Son et la Dévotion, jusqu’au projecteur, dans les replis cachés de notre inconscient et annule son action.
Le courant de la mort traverse comme une comète la douloureuse bataille des opposés.
Le courant de la mort élimine toute forme mentale.
Ce même courant nous accompagne dans notre journée et provoque la vigilante attention de l’instant présent.
Il suffit d’une seconde pour perdre le fil de l’attention sereine et que le mental se rendorme dans ses projections.
L’action libre, sans distraction d’aucune sorte, nous apporte la plénitude du moment présent.
Ce n’est qu’en comprenant et apprenant comment vivre d’instant en instant que nous pourrons changer véritablement notre manière d’être.
Il serait sot de penser que nous pouvons obtenir le silence intérieur profond et provoquer l’extase, sans savoir vivre le moment présent intensément.
Il faut être plus sérieux et plus sévère avec nous-mêmes pour vivre un authentique changement de « caractère ».
Lorsque nous changeons véritablement, toute difficulté s’annule.
Le cœur serein, nous franchissons tous les obstacles physiques, émotionnels et mentaux qui se dressent sur notre chemin.
Ainsi, ce qu’il est urgent de faire c’est de changer notre manière de vivre et cela n’est possible que si nous nous déclarons ennemis de nous-mêmes.
Paix & Lumière
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"
-
- Messages : 673
- Enregistré le : 12 janvier 2009, 10:55
- Contact :
Re: Au secours chers frères !!!
Chers Frères & Soeurs de coeur,
Voilà ami Cherson, une question intéressante !
Lorsque nous faisons du canoë, nous faisons glisser notre embarcation dans le courant de la rivière.
Lorsque le courant est important, l’effort de pagaie en est diminué.
Le courant de la mort n’est pas le silence intérieur mais on peut dire qu’il nous y entraine.
Le courant de la mort n’est pas la désintégration du moi mais on peut dire que c’est là qu’il aboutit.
Le jour où nous acceptons (dans le sens d’accueillir) la Vérité que nous sommes une créature mécanique remplie d’égos et que nous ne sommes « rien » et ne pouvons « rien », nous nous ouvrons à la réalité que nous devons mourir.
Comprenez bien la différence entre accepter quelque chose pour vrai avec l’intellect et "recevoir" ou "reconnaître" la Vérité de quelque chose.
Cette « reconnaissance » est une illumination, une grâce divine.
La Vérité du Zen Japonais se traduit en français par « reconnaissance ».
Pour ma part, il ne m’a pas fallu 1 mois, ni 10 ans pour « reconnaître » qu’il me fallait mourir à moi-même, mais 20 ans !
Auparavant je l’avais lu et je pensais l’avoir compris mais je ne savais pas réellement ce que « mourir » signifiait.
C’est incroyable que malgré tout ce que je pensais, très fier de mon travail dans l’observation psychologique, de mes expériences de voyage astral, de mon savoir « gnostique », etc.., que j’ignorais lamentablement ce que signifiait « mourir à moi-même ».
Ce n’est que le jour où nous nous aplatissons devant notre Etre, entièrement nu et démuni, que nous reconnaissons que nous ne sommes rien et que par nous-mêmes nous ne pouvons rien, que nous renonçons à tout, que nous donnons tout, que peut résonner soudain le terrible « tu aimeras Dieu par-dessus toutes choses et ton prochain comme toi-même ! » - la terrible sentence du DON ET DE LA COMPASSION.
Lorsque nous aimons notre Dieu et "le" Dieu qui est dans chacun de nos frères humains par-dessus tout, nous sommes en toute évidence murs pour renoncer à toutes les stupidités et fantaisies qui peuvent naître de notre mental.
Nulle pensée, nul désir, nul artifice, nulle projection ou forme mentale, ne peut résister au Pouvoir de l’Etre.
Le « tu aimeras Dieu » est consubstantiel au « renie-toi toi-même ».
C’est ainsi que nous nous connectons au délicieux courant de la mort mystique, dans le vide vertigineux de l’abandon du moi.
Ce courant prend sa source dans le point magnétique situé dans notre temple-cœur.
Nous abandonner dans ce courant pendant la méditation est ce qu’il y a de mieux indiqué, rempli de dévotion, la concentration est aisée, non divisée, pleine. La pensée n’a pas le même attrait, puisque notre cœur est tourné vers le Seigneur, sans intention, ni esprit de profit. Le sommeil et la sage concentration nous font pénétrer pas à pas, dans le monde du silence.
Dans ces instants mystiques, il se peut que le mental soit encore rebelle et continue de projeter ses images qui témoignent du fait qu’il n’est toujours pas tranquille. Même si nous comprenons intimement que cette forme pensée n’a aucune réalité, il continue encore et encore. Dans la félicité du cœur, nous pouvons recevoir l’assistance Divine. L’Etre s’exprime, sa voix terrible retentit et ordonne au mental le silence. Cet ordre s’accompagne de la foudre de son courroux…
Il faut oser, il faut du courage pour pratiquer chaque jour mais cela vaut la peine de pratiquer la méditation dans l’esprit du Don et de la Compassion.
Il est inutile d’attendre 10 ans ou 20 ans pour pratiquer dans l’esprit du Don et de la Compassion.
Je ne crains pas de témoigner et en assume la responsabilité, que les mots de Don et Compassion retentirent dans le silence intérieur de notre Frère Noé.
Le jour où je les ai entendus, je fus totalement interdit et mon cœur reçut instantanément la révélation du sens de ses mots.
Ce n’est que dans le silence que peut naître le nouveau.
Le lire et le relire c’est bien, mais un jour il faut le vivre.
Plus on médite profondément, plus on devient conscient et responsable de nos actions dans la journée, plus le lien avec notre Etre devient palpable dans notre cœur.
Ce lien est indispensable pour travailler positivement dans le Grand Arcane.
Si nous savons écouter dans notre cœur notre Bouddhata relié à l'Etre, nous n’avons pas besoin de lire dans un livre, le temps et la fréquence du coït.
Nous pratiquons quand nous devons pratiquer, c’est tout.
Le Bouddha Maitreya a tout de même précisé à de nombreuses reprises que nous ne pouvons pratiquer qu’une seule fois par nuit et uniquement lorsque toutes les conditions naturelles étaient réunies. Il nous dit que prier est indispensable pendant toute la durée de la pratique.
Mais le mieux est de s’éveiller et devenir plus conscient.
Sans conscience, nous tombons tôt ou tard, malgré toutes les bonnes recommandations.
Que la Paix règne dans tous les cœurs
L.
Voilà ami Cherson, une question intéressante !
Lorsque nous faisons du canoë, nous faisons glisser notre embarcation dans le courant de la rivière.
Lorsque le courant est important, l’effort de pagaie en est diminué.
Le courant de la mort n’est pas le silence intérieur mais on peut dire qu’il nous y entraine.
Le courant de la mort n’est pas la désintégration du moi mais on peut dire que c’est là qu’il aboutit.
Le jour où nous acceptons (dans le sens d’accueillir) la Vérité que nous sommes une créature mécanique remplie d’égos et que nous ne sommes « rien » et ne pouvons « rien », nous nous ouvrons à la réalité que nous devons mourir.
Comprenez bien la différence entre accepter quelque chose pour vrai avec l’intellect et "recevoir" ou "reconnaître" la Vérité de quelque chose.
Cette « reconnaissance » est une illumination, une grâce divine.
La Vérité du Zen Japonais se traduit en français par « reconnaissance ».
Pour ma part, il ne m’a pas fallu 1 mois, ni 10 ans pour « reconnaître » qu’il me fallait mourir à moi-même, mais 20 ans !
Auparavant je l’avais lu et je pensais l’avoir compris mais je ne savais pas réellement ce que « mourir » signifiait.
C’est incroyable que malgré tout ce que je pensais, très fier de mon travail dans l’observation psychologique, de mes expériences de voyage astral, de mon savoir « gnostique », etc.., que j’ignorais lamentablement ce que signifiait « mourir à moi-même ».
Ce n’est que le jour où nous nous aplatissons devant notre Etre, entièrement nu et démuni, que nous reconnaissons que nous ne sommes rien et que par nous-mêmes nous ne pouvons rien, que nous renonçons à tout, que nous donnons tout, que peut résonner soudain le terrible « tu aimeras Dieu par-dessus toutes choses et ton prochain comme toi-même ! » - la terrible sentence du DON ET DE LA COMPASSION.
Lorsque nous aimons notre Dieu et "le" Dieu qui est dans chacun de nos frères humains par-dessus tout, nous sommes en toute évidence murs pour renoncer à toutes les stupidités et fantaisies qui peuvent naître de notre mental.
Nulle pensée, nul désir, nul artifice, nulle projection ou forme mentale, ne peut résister au Pouvoir de l’Etre.
Le « tu aimeras Dieu » est consubstantiel au « renie-toi toi-même ».
C’est ainsi que nous nous connectons au délicieux courant de la mort mystique, dans le vide vertigineux de l’abandon du moi.
Ce courant prend sa source dans le point magnétique situé dans notre temple-cœur.
Nous abandonner dans ce courant pendant la méditation est ce qu’il y a de mieux indiqué, rempli de dévotion, la concentration est aisée, non divisée, pleine. La pensée n’a pas le même attrait, puisque notre cœur est tourné vers le Seigneur, sans intention, ni esprit de profit. Le sommeil et la sage concentration nous font pénétrer pas à pas, dans le monde du silence.
Dans ces instants mystiques, il se peut que le mental soit encore rebelle et continue de projeter ses images qui témoignent du fait qu’il n’est toujours pas tranquille. Même si nous comprenons intimement que cette forme pensée n’a aucune réalité, il continue encore et encore. Dans la félicité du cœur, nous pouvons recevoir l’assistance Divine. L’Etre s’exprime, sa voix terrible retentit et ordonne au mental le silence. Cet ordre s’accompagne de la foudre de son courroux…
Il faut oser, il faut du courage pour pratiquer chaque jour mais cela vaut la peine de pratiquer la méditation dans l’esprit du Don et de la Compassion.
Il est inutile d’attendre 10 ans ou 20 ans pour pratiquer dans l’esprit du Don et de la Compassion.
Je ne crains pas de témoigner et en assume la responsabilité, que les mots de Don et Compassion retentirent dans le silence intérieur de notre Frère Noé.
Le jour où je les ai entendus, je fus totalement interdit et mon cœur reçut instantanément la révélation du sens de ses mots.
Ce n’est que dans le silence que peut naître le nouveau.
Le lire et le relire c’est bien, mais un jour il faut le vivre.
Plus on médite profondément, plus on devient conscient et responsable de nos actions dans la journée, plus le lien avec notre Etre devient palpable dans notre cœur.
Ce lien est indispensable pour travailler positivement dans le Grand Arcane.
Si nous savons écouter dans notre cœur notre Bouddhata relié à l'Etre, nous n’avons pas besoin de lire dans un livre, le temps et la fréquence du coït.
Nous pratiquons quand nous devons pratiquer, c’est tout.
Le Bouddha Maitreya a tout de même précisé à de nombreuses reprises que nous ne pouvons pratiquer qu’une seule fois par nuit et uniquement lorsque toutes les conditions naturelles étaient réunies. Il nous dit que prier est indispensable pendant toute la durée de la pratique.
Mais le mieux est de s’éveiller et devenir plus conscient.
Sans conscience, nous tombons tôt ou tard, malgré toutes les bonnes recommandations.
Que la Paix règne dans tous les cœurs
L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"
-
- Messages : 709
- Enregistré le : 25 mai 2010, 09:14
Re: Au secours chers frères !!!
Merveilleux messages lorsqu'ils sont inspirés par le Coeur !
Les Frères qui réussissent à les formuler en accord avec leur Coeur touchent inévitablement notre propre coeur.
Je voudrais dire que l'expression "Don et Compassion" allie le Coeur Christique et le Coeur Bouddhique.
C'est une alliance comme le signe de l'Infini avec ses 2 boucles.
Don est un mot employé par les chrétiens pratiquants de toutes confessions.
Compassion est un terme bouddhique.
Lorsque j'ai compris cela, je me suis dit que cela avait été inspiré.
Merci à l'Esprit de Partage.
Jean Pascal
Les Frères qui réussissent à les formuler en accord avec leur Coeur touchent inévitablement notre propre coeur.
Je voudrais dire que l'expression "Don et Compassion" allie le Coeur Christique et le Coeur Bouddhique.
C'est une alliance comme le signe de l'Infini avec ses 2 boucles.
Don est un mot employé par les chrétiens pratiquants de toutes confessions.
Compassion est un terme bouddhique.
Lorsque j'ai compris cela, je me suis dit que cela avait été inspiré.
Merci à l'Esprit de Partage.
Jean Pascal