Shunyata

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Modérateur : Noe

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Shunyata

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Paix dans tous les cœurs,

En technique de méditation, vider le mental est une notion centrale dans l’expérience de Shunyata.
Shunyata désigne un état de vacuité dans lequel nous comprenons qu’une chose dépend d’une autre pour exister et que par conséquent rien ne possède d’existence propre.
Il en est ainsi des phénomènes, des personnes, des pensées.
Shunyata signifie perception directe des phénomènes en l’absence de toute pensée duelle.
Shunyata indique une compréhension intime qui prend sa source dans l’Etre, en l’absence du moi pluralisé.
Le mental parfaitement réceptif est vide de tout conflit, de toute division, de toute opposition.
S’opposer à autrui ou à nous-même, c’est renoncer à Shunyata, c’est renoncer à la compréhension intime de tout phénomène qui découle du silence intérieur profond.
Si nous ne sommes pas illuminés dans la méditation, c’est qu’il existe des zones de luttes, de conflits, d’oppositions, dont nous ne sommes pas conscients.
Tant que demeure en nous-même un terrain belliqueux où s’agitent avec anarchie et violence nos substances mentales, le calice du mental ne peut accueillir le précieux nectar distillé par notre Intime.
L’Essence, la Bouddhata, ne doit rien accepter d’autre que le Vin Nouveau soigneusement dispensé par notre Etre Divin.

Le Seigneur de toute perfection nous enseigne la Voie qui mène à Shunyata par ces paroles sacrées :

« Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu’un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu’un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »

Saint Matthieu 5, 20-26

Amen,

L.
"Le temps s'écoule plus vite que notre poussière"

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