J'étais un peu triste que tu "partes"... je me sentais en sécurité avec tes connaissances et tes mots réconfortants. Mais je sais que tu ne pars pas bien loin. Enfin d'ailleurs je te souhaite d'aller encore plus loin que ça !!

Bref, je suis émotive, mais je vais m'en sortir et tu as raison... c'est bien d'analyser mais à un moment donné il faut pratiquer et c'est tout !
Bonjour Fanny
En vérité je t'ai dis cela car effectivement je serai un peu moins présent, mais surtout parce que aider, aimer, doit être délié de tout attachement égoïste. Quand on s'entend bien avec quelqu'un, car nous pouvons y trouver des ressemblances avec notre caractère, ou qu'il comble ce que nous manquons, nous nous attachons à lui. Mais l'attachement n'est pas l'Amour. L'attachement est une identification à sois-même (besoin de l'autre pour se sentir aimer, aider etc... On souffre souvent beaucoup par attachement.) . Difficile pour nous de concevoir cela, mais pourtant...
Pour sortir et faire la différence entre ce mélange Amour/attachement, nous pourrions dire que l'Amour n'attend rien de l'autre, aime sans mesure. Il n'attend pas de recevoir de la satisfaction, de l'aide, de l'amour, du soutien etc...
L'idée n'est pas non plus d'être froid, bien au contraire
C'est une réelle délivrance que d'aimer véritablement.
Le Soleil ne choisis pas sur qui Il rayonne, Il rayonne sur tout le monde sans exception. Sans rien attendre, par pur Amour pour la Vie.
Je dois donc te laisser un peu plus seul avec toi même, pour ton bien.
J'ai commencé à lire ton carnet de route. J'ai l'impression qu'on passe tous par les mêmes phases, c'est rassurant.
Selon notre vécu, ce que nous avons fait, oui nous fonctionnons beaucoup sous la même psychologie

Et encore, moi je me trouve pas mal gratiné

Mais j'avance et me libère tranquillement, c'est une grande Joie. C'est comme reconstitué un puzzle.
Et je ne sais pas ce qu'il s'est passé, une seconde d'inattention et je me réveillais au milieu de la nuit à cause de mon bras (le récemment cassé) qui n'a toujours pas compris que non, il ne peut pas remonter la couette tout seul.
Bref. J'avais raté.
Il suffit d'a peine une seconde pour sombrer oui... C'est encore pire le soir. Journée et matin, c'est plus facile.
Je me suis rendormie. Jusqu'à 6h à peu près. Tôt pour un samedi matin me direz-vous mais en même temps, si je me réveille c'est que je dois avoir assez dormi et rappelons que depuis la veille j'ai décidé de pratiquer une méditation à cette heure là.
Après avoir négocié un moment avec moi-même (parce que bon, on est samedi quand même, d'habitude j'arrive à dormir au moins jusqu'à 7h30 - je suis nulle en grasse mat') je me suis levée.
Ta programmation porte ses fruits
La négociation, pour ma part n'est pas admissible. Si jamais je commence à vouloir négocier et rester quelques minutes au lit avant de me lever, je me rendors

C'est une facette de l'égo de la Paresse qui me fait perdre énormément d'essais dans mes pratiques.
Position du diamant, c'est parti pour une méditation de 20 minutes. Et c'est là que je réalise que c'est beaucoup trop court. Mais beaucoup trop long dans cette position qui me coupe la circulation dans les jambes et me provoque des engourdissements terribles.
Donc il va falloir que je revois la position et que je pratique cette méditation sans le support sonore que je me suis fait moi-même en m'enregistrant sur des sons binauraux.
Après la méditation, je me rallonge sur mon lit pour pratiquer un exercice emprunté au livre d'Akhena que je viens de lire, consistant à réveiller le feu, le diamant et vous en savez sûrement plus que moi à ce sujet.
La position n'a que peu d'importance, vraiment. Il faut juste être droit (assis ou couché). Nous occidentaux n'avons pas l'habitude d'être en lotus ou tailleur. C'est vite laborieux. J'aime cette position mais plus pour me détendre et calmer le mental avant de m'allonger.
L'important, c'est d'être dans une posture qui facilite l'endormissement du corps physique, mais pas trop vite sinon on ne tient pas.
La position allongée sur le dos, bras le long du corps, est une bonne position pour l'astral. Mais a toi de trouver celle qui te semble la meilleure pour toi.
J'ai poursuivi ma journée traditionnelle avec en tâche de fond un progrès signifiant pour moi : avoir réussi à glisser à mes géniteurs que j'avais peut être envie de changer de boulot et les entendre me soutenir à fond. Ça a l'air hors sujet mais je crois que tout est lié. J'ai envie de changement, de mieux, de vérité et ça implique des changements à plusieurs niveaux. Je le pense en tout cas. Mon chemin se fait en moi, mais j'ai besoin d'être en accord dans ma vie de tous les jours. Je me comprends, j'espère que vous aussi...
Formidable ! La conscience qui s'éveille, petit à petit, suscite des changements dans toute la personne. Quand on prend conscience de quelque chose, on ne peut plus continuer d'agir ainsi. On ne se force pas, on le fait, et c'est tant mieux.
Un alcoolique qui prend conscience de son problème, réellement, quand la conscience fait la lumière sur ce défaut, l’alcoolique peut arrêter de boire une seule goutte de toute sa vie, sans aucun manque. Les gens qui essayent sans "prendre conscience" de leur problème auront toujours ce manque. La lumière n'a pas été faite.
Je me relaxe et très vite, les fameux tremblements se propagent dans tout mon corps, doucement, mais distinctement. Le son s'amplifie et s'atténue comme une vague. Des flashs apparaissent sur l'écran de mes paupières fermés.
Le problème est que dès que les symptômes arrivent, je les remarque. Et dès que je les remarque, ils s'atténuent. Dès que je prends conscience qu'ils baissent je me reconcentre sur le son ou mes paupières. Dès que je focalise mon esprit ailleurs, les tremblements reprennent de plus belles. Et... rebelote.
Je ne parviens pas à rester de marbre et à ignorer le phénomène.
Tout cela est normal

La pratique t'aidera à trouver l'équilibre. Je ne peux pas te dire : "fait comme ci ou fait comme cela".
Moment étrange cependant : à un moment j'essaie de discerner des images. Et je finis par distinguer un oeil qui me regarde. Comme si le visage autour de cet oeil était caché et que seul l'oeil apparaissait (ce n'était donc pas juste un oeil tout seul flottant hein). Je me concentre sur cet oeil et là ça me frappe (ça m'a vraiment fait quelque chose) : c'est moi ! C'est mon regard. Je suis en train de me regarder, mais je suis pourtant toujours dans mon corps physique.
En même temps que je vous raconte ça je me dis qu'on pourrait penser que je suis sortie mais non... je n'avais pas conscience de me regarder de haut, au dessus de moi. Par contre j'ai dû projeter mon image (pourquoi, nul ne le sait) et je me suis retrouvée... face à moi même.
Cette situation m'est arrivée également, sans toutefois que je remarque que c'était moi. Mais peut-être !
Je vois cela ainsi : C'est une sorte de symbole qui t'indique que tu t'observes. Tu t'observes de l'intérieur. A l'intérieur de nous se trouve toute la connaissance et tout les trésors. Rien n'est à l'extérieur. Tout se trouve à l'intérieur. Voila a quoi sers la méditation.
"Connais-toi toi-même et tu connaitras l'Univers et les Dieux." Très ancienne citation gravée sur le Temple de Delphe.
La méditation t'aide à t'observer, à retrouver ta conscience.
Tu étais donc dans une bonne pratique consciente.
J'ai essayé de tenir le plus longtemps possible avec ces vibrations farouches mais présentes et une sensation de froid significative. Je pense avoir tenu 1h15-30. Je suis assez fière. L'hypnothérapeute n'a pas tenu plus de 20 minutes lui. Et je serais incapable de vous raconter ce qu'il disait. J'étais bien trop concentrée sur moi, à l'intérieur, et mes sensations.
A plusieurs reprises, j'y ai cru. Mais non. Pas de sortie.
C'est déjà une bonne durée

C'était une bonne pratique, bravo !
Tu te passeras petit à petit de tout support extérieur à toi-même, il te sembleront plus limitant qu'autre choses. Chaque chose en son temps.
La sensation de froid est normal. Tu devais être proche, ou dans un état de relaxation profond.
Autre chose, je me crois parfaitement détendue mais ne le suis pas, comme si imperceptiblement je me tendais légèrement quand je crois sentir mon corps astral sortir. Et je m'en rends compte plus tard quand je sens mes muscles, mes jambes, mes bras, épaules, s'enfoncer davantage dans le matelas. Ça vous le fait ça ?
Tu es encore trop tendu oui. Il faut être totalement détendu. Tu attends trop quelque chose. Laisse tout venir paisiblement. Observe simplement, détaché. Tout te sera présenté et offert.
Pas évident hein

Nous espérons trop, mais ca bloque les choses. Observe bien ton corps physique, détend le consciemment au maximum. Au début on se relaxe grossièrement, mais avec un état de relaxation plus profond, on peu remarquer encore quelque tensions, alors il faut se concentrer sur ces zones pour les détendre avec l'attention.
La sensation de paralysie, ou de lourdeur et due à la relaxation profonde du corps physique. Donc la tension que tu avais venait bien de ton mental qui crispe un peu le corps physique. Je pense donc bien que prendre conscience de cette tension suffira à être parfaitement tendue.
J'ai fini par décrocher subitement, avec une envie irrépressible de déglutir. J'avais la gorge subitement très sèche. J'ai ouvert les yeux d'un coup.
Et je me suis dit que j'étais contente d'avoir ressenti cet état vibratoire, comme si j'avais retrouvé un bon ami. Etat vibratoire, que je soupçonne d'être un embryon d'état vibratoire et que le vrai doit être plus impressionnant.
Oui c'est très agréable cet état. L'état de sortie imminente peut effectivement être impressionnant. Ca vrombit fort également en général. Difficile de rester observateur détendu.
(d'ailleurs depuis quelques jours je me parle, dans le miroir. Je parle à mon vrai moi, dans moi. Et je m'envoie plein d'amour par la même occasion)
Bonne initiative
La pratique, la pratique !
A bientôt Fanny.