Bonjour cher ami Guigrec, j'espère que tu te portes bien.
Voici mes observations concernant la méditation passive, qui doit être prolongée par la méditation active tout le long de la journée, par la pratique du rappel de sois, de l'auto-observation, et de la transformation des impressions en chaque instant.
Pour que cela devienne un automatisme conscient, il est nécessaire de répéter à un rythme (qui est personnel à chacun), ces pratiques capitales pour atteindre un épanouissement spirituel et global.
Il est vraiment important de comprendre que la méditation ainsi que toutes les pratiques proposées par l'Avatar du Verseau Samael Aun Weor, doivent être vécue en profondeur, et non appliquées mécaniquement et inconsciemment.
C'est un travail CONSCIENT, il faut vivre, sentir, expérimenter selon ses conseils, pour s'accaparer ces techniques et les développer selon son identité Unique.
Toute la pratique de la méditation repose sur un pleine présence, une pleine conscience du moment présent.
La Nature aide beaucoup à cela. Se rendre en nature, observer un brin d'herbe, un arbre, sans penser, sans rien d'autre que le simple fait d'observer, pleinement présent.
Si l'action est bien réalisée, nous disons alors que nous pratiquons le "rappel de sois". Nous sommes présent, ici et maintenant, sans aucun nuage dans le mental, sans pensées, sans désir, sans rien.
Naissent alors éventuellement des pensées ou des émotions, nous recevons des impressions diverses comme le fait de trouver beau cet arbre. Laissons cette pensée circuler car elle n'est pas mauvaise. C'est un bon aliment que de s'émerveiller de la Nature, de la Création de la Divine Mère.
Nous nourrissons alors notre corps d'énergie subtiles bénéfiques liées aux émotions supérieures liées à l'Amour.
Il n'est pas mal de recevoir des impressions bonnes. Car ces impressions sont captées par la Conscience et nourrissent nos corps internes. Elles ne vont pas à l'égo.
A contrario, si nous sommes en présence d'une belle fleur, et qu'une pensée nous vient comme : "Elle est belle, je la veux !"
Si nous sommes en rappel de sois et en auto-observation de nos pensées, alors nous pouvons analyser cette pensée. Nous remarquerons, si nous sommes bien en rappel de sois avec notre Conscience, (pour observer avec la Conscience, il faut le faire dès le début de la réception de l'impression, car sinon l'égo est déjà trop présent, nous sommes trop identifié à lui et il réagit trop fort) nous pourrons voir qu'il y à là un égo de Convoitise.
Si nous comprenons bien ce défaut, nous comprenons que ce n'est pas juste, et plutôt égoïste, que de vouloir arracher cette fleur. l'Acte est relativement bénin, mais c'est une racine de la Convoitise parmi beaucoup d'autres.
Il se peut qu'il faille plusieurs observations de ce défaut pour bien le comprendre sous toutes ces facettes, et également de méditer en état de relaxation profonde ce défaut pour le comprendre intégralement, mais ceci est un travail à faire plus loin dans le Chemin.
Notre but lorsque l'on débute, c'est d'apprendre petit à petit à faire la différence entre les émotions supérieures qui nourrissent l'âme, et les émotions et pensées inférieures qui nourrissent l'Ego.
Ceci, c'est le travail que nous devons faire dans la vie de tout les jours, en chaque instant. Plus nous pratiquons, plus nous avançons, plus le Ciel Nuageux se dégage et la Lumière passe. C'est merveilleux.
Concernant la Méditation passive, nécessaire pour pratiquer le Voyage Astral Solaire, les différents degrés de l'Extase, et la méditation profonde pour observer en profondeur ses propres défauts, il y à moins de "travail" d'observation à faire.
Nous recherchons avant-tout une simple présence sereine et détendue. C'est en réalité très simple.
Mais il est nécessaire de pratiquer correctement, avec assiduité et intelligence.
Correctement :
Il y a des "règles" simples à suivre, les principales sont :
- Apprendre à être dans un état de présence, dans le moment présent
- Apprendre à rester absolument immobile durant plusieurs heures
- Apprendre à ne pas partir dans ses pensées
Avec Assiduité :
Sans régularité quotidienne, il est difficile d'avancer correctement. Il faut être constant et régulier. C'est cet effort constant et régulier qui permet une évolution positive et exponentielle.
Sans assiduité, les résultats seront trop faibles ou inutiles. C'est mathématique car la méditation efficace est un marathon long. Non un Sprint.
Intelligemment :
Il faut être rusé et apprendre à comprendre comment nous fonctionnons en nous observant.
Selon les pensées qui nous viennent durant notre méditation, nos doutes, notre inconfort, il y à des corrections à apporter à notre pratique comme :
- Si nous pensons que nous avons froid et que cela casse notre concentration, allons chercher une couverture et autorisons-nous d'être dans un confort idéal. Au fur et à mesure de nos pratiques régulières, nous constatons que ceci ou cela nous gênes, alors la prochaine séance nous corrigeons pour atteindre plus facilement un état de bonne relaxation.
Que ce sois une posture trop inconfortable, un lieu peu agréable, un oreiller gênant, une température etc...
Il n'y a pas de règle, la seul règle est de sentir à l'aise. Une fois que nous avons trouver la meilleure configuration possible, nous nous y tenons et nous apprenons alors à rester immobile dans le Silence.
Personnellement, j'ai remarqué que méditer en dehors de ma chambre m'était très utile. Être à côté de ma compagne, sur mon lit de repos me posait problème. Par la suite, après pas mal d'expérience, il n'y aura plus besoin de s'isoler. Mais à nos débuts, cela peu être utile.
Alors j'ai configuré une petit pièce isolée avec tout ce dont j'ai besoin pour être à l'aise. Ainsi je brule un peu d'encens qui m'aide à me détendre et entrer dans un état mystique, je m'allonge sur un matelas avec un oreiller fin, car je préfère, et je prend une couverture si je pense qu'il fait un peu frais.
Lorsque je rentre dans cette pièce, je sais que ce n'est pas pour dormir mais pour pratiquer correctement. Je me sens bien.
Chacun fait à sa façon, il faut prendre le temps de se comprendre.
La deuxième étape et de bien relaxer le corps physique.
Pour entrer dans une état de relaxation profonde, un état où les ondes cérébrales changent d'état vibratoire et où tout devient beaucoup plus calme et silencieux au niveau mental, il faut déjà que chaque muscles soient détendus.
Aucune tension ne doit exister. Car tôt ou tard, elle risque d'empêcher une relaxation en profondeur.
Alors avant d'adopter sa posture, étirons chaque muscles, un à un, calmement. Une fois bien étiré, prenons notre posture idéale.
Ceci n'est pas indispensable, mais la position allongée est recommandée pour atteindre facilement un état proche du sommeil. Assis, c'est plus difficile mais aussi utile pour ceux qui s'endorment trop vite, c'est à chacun de voir ce qui lui convient le mieux pour entrer en état de méditation profonde (relaxation profonde).
Une fois dans sa posture favorite, respirons profondément quelques instants pour entrer dans un état calme et détendu. Observons encore un peu chacun de nos muscles un à un pour voir s'il ne reste pas quelques tensions.
Puis c'est parti !
Si la configuration de notre pratique est idéale (bien à l'aise, détendu) nous nous sentons bien ici, avec nous-même.
Si nous ne sommes pas vraiment bien, à l'aise, content d'être ici, c'est qu'il y a des choses à améliorer dans notre configuration de pratique méditative.
Il peut aussi y avoir trop de tension mentale liée au fait de " vouloir réussir".
Laissons les objectifs derrière nous. Il n'y a rien à penser.
Nous savons que nous sommes là pour, par exemple, sortir en astral. On à au préalable bien défini notre objectif, c'est décidé, nous voulons sortir en astral consciemment, inutile de créer des tensions mentales, des objectifs de "tu ne dois pas échouer", car le temps n'a pas d'importance. Nous devons avoir la Foi et pratiquer tranquillement, agréablement, jusqu'à avoir nos résultats, quand ils viendront.
Il n'y a pas à douter. Le doute vient de l'égo.
Il faut absolument garder à l'esprit que la réussite est obligatoire pour celui qui pratique avec constance. Cela viendra, en fonction du travail de nettoyage à faire au préalable.
Ce travail de nettoyage se fait naturellement durant notre méditation, nous affinons notre pratique par l'expérimentation, par la pratique. C'est un processus naturel.
Comme un musicien qui s'améliore petit à petit. Jusqu'à réussir un morceau sans fausses notes.
Au début de notre pratique méditative, nous faisons beaucoup de fausses notes :
- Nous doutons
- Nous nous identifions systématiquement à nos pensées
- Nous voulons bouger
- Etc etc etc
Ces fausses notes diminuent au fur et à mesure de nos pratiques, car nous sommes dans un état de pleine présence dans le moment présent, en laissant passer tranquillement nos pensées, sans chercher à être dans un silence absolu en chassant nos pensées, car qui dit lutte contre la pensée, dit dissociation en deux : égo et conscience, lutte des deux opposés.
Or le but est d'être Un. Il faut que tout sois accueilli. Il y a des pensées, c'est normal nous ne sommes pas des bouddhas. Laissons les simplement passer sans s'y identifier.
C'est lorsque nous nous identifions à une pensée que nous partons dans un scénario infini et que nous sombrons dans le sommeil et la rêverie.
Le seul travail se résume donc à être en rappel de sois. Lorsque nous remarquons que nous nous sommes égaré dans une pensée, sortons en et revenons à notre état de pleine présence.
Petit à petit, nous y arriverons de mieux en mieux.
Un autre conseil utile, est qu'il faut méditer à un moment de la journée où nous ne sommes pas extrêmement fatigué, car nous ne pourrons lutter contre cet identification au principe pensant.
Il n'est pas superflu de faire une petite sieste avant, ce qui va aider à être bien détendu immédiatement, et nous serons suffisamment reposé pour méditer durablement.
L'objectif suivant, et de parvenir à rester immobile, bien présent, durant un certain temps.
La moyenne pour provoquer une sortie astral par les débutants est d'environ 2h ou plus.
Puis, avec l'expérience, nous pouvons sortir en à peine 15 minutes. Mais chaque chose en son temps
Il faut déjà être capable de se rendre conscient (donc en pleine présence dans le moment présent) du processus naturellement d'endormissement du corps physique.
Ce processus se vis plus facilement lorsque nous ne sommes pas trop fatigué, et pas trop en pleine forme.
Restons ainsi posé calme et détendu, pleinement présent (la perfection n'est pas nécessaire, si vous vous identifié à une pensée quelques fois, ce n'est pas dramatique, revenons à notre état simplement), et observons les différents processus mécanique d'endormissement du corps physique.
Si la relaxation physique est bien réalisée, que nous sommes dans une configuration dans laquelle nous nous sentons vraiment bien, notre mental est alors aussi plus détendu, il y a beaucoup moins de lutte. Nous remarquerons qu'a un certain moment, nous nous sentons comme paralysé dans cette posture, pas de panique c'est normal.
Puis il se peut que nous ressentions diverses choses comme des états vibratoires, des sensations de chuter dans le vide, des fourmillements, gonflement etc...
Puis (ou d'abord cet état et ensuite les sensations) nous entrons alors dans un "endroit" très calme, paisible, plus grand, ou tout est très silencieux.
Dans cet état, le mental est très calme. Bravo, vous êtes dans l'état de relaxation/méditation profonde.
C'est dans cet état que nous pouvons observer attentivement un défaut que nous voulons comprendre.
Dans cet état, c'est comme si nous étions à quelques mètres de profondeur sous l'eau. Nous ne ressentons plus l'agitation et les vagues de la surface.
Dans cet état, quand une pensée nait, nous constatons qu'elle devient une image concrète, un scénario. Cet état est alors idéal pour comprendre un défaut.
Mais nous, ce que nous voulons, c'est aller en Astral.
Alors continuons d'être en pleine observation consciente et détachée de nos pensées. Laissons ces images circuler sans se poser de question. Sans s'y identifier.
C'est pour cette raison que la méditation active est importante, car elle nous apprend à ne pas nous identifier à nos pensées.
En continuant notre observation consciente et vigilante, sans tension mentale, sans forcing, nous parviendrons jusqu'au moment où la décorporation de l'âme se produit.
Nous atteignons alors la sortie hors du corps physique en pleine conscience.
Voici pour cette explication de ce qu'est la méditation. Nous pourrions encore en parler des heures.
Tu vois cher Guigrec, que nous voulons mettre un sens caché derrière cette pratique pourtant simple. Il n'y a rien de secret, c'est une question de pratique simple et détachée, pour pouvoir voir ce qui se passe derrière le voile de nos pensées et de notre mental. C'est derrière ce voile que nous pouvons découvrir le "vrai" monde interne.
Je souhaite avoir pus t'éclairer un peu, te libérer du doute. Reste simple dans tes pensées et tes pratiques. Tout avec Joie.
A bientôt Frère Guigrec.